Depuis le 2 septembre et jusqu’au 13 septembre, le pape François a entamé, à l’âge de 87 ans, son voyage apostolique le plus long : Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Timor oriental et Singapour, sont les étapes de ce ‘tour’ avec comme objectif, non la propagation de la Foi, mais l’idéologique dialogue interreligieux mondial.
L’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde en nombre de fidèles
Première étape du voyage bergoglien, l’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde en nombre de fidèles. Lors du séjour est prévue une visite à la mosquée de Jakarta, Istiqlal (Mosquée de l’Indépendance) qui possède un soi-disant un « tunnel de l’amitié » relié à la cathédrale catholique située de l’autre côté de la route.
Avec une capacité d’accueil jusqu’à 120 000 fidèles, la mosquée « Istiqlal » est la plus grande d’Asie du Sud-Est et parmi les plus impressionnantes au monde. La mosquée a été construite pour célébrer l’indépendance indonésienne. La première pierre fut posée en 1961 sous la présidence de Sukarno. Il fallut 17 ans pour achever les travaux. Située près de la place Merdeka et de la cathédrale de Jakarta, la mosquée possède un dôme de 45 mètres de diamètre, dont le chiffre symbolise l’année de la proclamation de l’indépendance du pays.
« La mosquée Istiqlal sera témoin de cet événement historique et le monde verra comment la tolérance et l’harmonie règnent en Indonésie », a commenté Nasaruddin Umar, ancien vice-ministre des Affaires religieuses et grand imam de la mosquée depuis 2016.
Des voyages apostoliques qui n’ont plus rien d’apostolique
Si les voyages bergorgliens autour du monde portent le nom de « voyage apostolique », de véritablement apostolique, ils n’ont plus grand-chose. Car l’objectif n’est pas la propagation de la Foi comme firent les apôtres du Christ mais le dialogue interreligieux mondial en vogue depuis Vatican II. Il faut reconnaître d’ailleurs que François n’innove absolument pas, Jean-Paul II fut le grand pèlerin de ces pérégrinations pour motif interconfessionnel et le grand manitou des réunions interreligieuses dont son ‘Assise’ en 1986 fut son ‘apothéose’ et une apostasie.
Ainsi, aujourd’hui, le pape François s’est ‘déchaussé’ au figuré et avec Nasaruddin Umar a signé la Déclaration d’Istiqlal, un document conjoint avec le grand imam de Jakarta visant à prôner l’action en matière d’écologie, la fraternité et le dialogue entre les religions. « Le dialogue interreligieux doit être reconnu comme un instrument efficace pour résoudre les conflits locaux, régionaux et internationaux, en particulier ceux provoqués par l’abus de la religion », est-il écrit dans ce texte.
Il est sans intérêt de transcrire le document qui répète comme un mantra les vœux pieux de paix, d’intégrité de l’environnement, de fraternité, de fin de la pauvreté, etc., que la hiérarchie conciliaire rabâche depuis des décennies sans succès puisque la récitation de ces litanies ‘humanitaires’ revient à chaque rencontre interreligieuse. Tout comme l’oubli d’en appeler à la grâce du Christ Rédempteur, cet oubli expliquant en vérité l’insuccès de ces réunions.
Sans le Christ Roi, de paix dans le monde il n’y aura pas !
Francesca de Villasmundo
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