Accusé par l’autre candidat du deuxième tour des primaires, Alain Juppé, d’être contraire à l’avortement, François Fillon, le favori, a déclaré fermement son attachement à la loi Veil.
« Que la campagne reprenne sa dignité et qu’on cesse les polémiques qui sont inqualifiables » a-t-il déclaré devant la presse hier mardi 22 novembre.
Position qu’il a réaffirmée aujourd’hui sur Europe1 en évoquant son action politique depuis 30 ans pour améliorer l’accès à l’avortement pour les femmes, et en qualifiant l’attitude de Juppé qui veut faire « planer un doute » sur la question « d’inqualifiable. »
Parce que l’avortement est digne peut-être ?
Et l’assassinat légal d’enfants dans le ventre de leur mère n’est-il pas un acte inqualifiable ?
Voilà bien la preuve que la droite qui se dit catholique et conservatrice n’a plus le courage d’affirmer ouvertement et pleinement les valeurs sociales et de respect de la vie et qui se préfère à la remorque de l’idéologie mortelle des progressistes à la rose ou au poing levé. Et cela est ainsi depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale : paniquée à l’idée d’être traitée de vichyste, pétainiste, fasciste, hantée par une reductio ad Hitlerum que ses adversaires sont toujours près à lui appliquer sans scrupule, la droite française s’abaisse aux non-valeurs sociétales de la gauche… Qui est donc le grand vainqueur dans le domaine des mœurs et impose sa culture de mort au peuple de France avec le soutien d’une droite molle et trouillarde.
Francesca de Villasmundo
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