François n’a pas mentionné le Christ, le catholicisme ou le rôle de l’Église dans son message, mais a souligné avec enthousiasme le rôle du Forum économique mondial dans l’avenir du monde et dans « le processus de mondialisation ».
François a envoyé un message de louange au Forum économique mondial et à son fondateur Klaus Schwab, écrivant que la réunion annuelle du groupe à Davos, en Suisse, est une « opportunité importante » dans la tentative plus large « d’explorer des solutions innovantes » et des moyens efficaces pour construire un monde meilleur.
« J’espère donc que les participants au Forum de cette année seront conscients de la responsabilité morale que chacun de nous a dans la lutte contre la pauvreté, la réalisation d’un développement intégral pour tous nos frères et sœurs et la recherche d’une coexistence pacifique entre les peuples », a écrit François.
Ses paroles font partie d’un message envoyé à la réunion annuelle du Forum économique mondial, adressé au fondateur et mondialiste clé du WEF, Klaus Schwab. Du 15 au 19 janvier, la réunion annuelle du WEF se déroulera comme habituellement dans la station de ski suisse de Davos.
François a parlé des souffrances de la guerre, ainsi que de la nécessité de s’attaquer aux « injustices qui sont à l’origine des conflits ». Parmi ces injustices, François a cité « la faim », « l’exploitation des ressources naturelles », ainsi que « l’exploitation » des personnes « forcées de travailler pour de bas salaires ».
Message mondialiste
En outre, il a évoqué un aspect « fondamentalement moral » du « processus de mondialisation » actuel qui est en cours et qui vise à « façonner l’avenir de la communauté internationale ». François a déclaré :
« Le processus de mondialisation, qui a désormais clairement démontré l’interdépendance des nations et des peuples du monde, a donc une dimension fondamentalement morale, qui doit se faire sentir dans les débats économiques, culturels, politiques et religieux visant à façonner l’avenir du monde dans une communauté internationale. »
Tout en ne promouvant pas la foi ou la religion comme réponse aux crises actuelles de la société, François a appelé les nations et les entreprises à promouvoir « des modèles de mondialisation clairvoyants et éthiquement solides ». Cela permettrait de mettre le « pouvoir » au service du « bien commun de notre famille humaine, en donnant la priorité aux pauvres, aux nécessiteux et à ceux qui se trouvent dans les situations les plus vulnérables », a-t-il déclaré.
Exhortant les entreprises à appliquer des « normes éthiques élevées », François a également lancé un appel aux nations pour qu’elles jouent un nouveau rôle dans le développement politique international : « En même temps, il existe un besoin évident d’une action politique internationale qui, à travers l’adoption de mesures coordonnées, peut poursuivre efficacement les objectifs de paix mondiale et de développement authentique. »
Cet effort international impliquerait le « contrôle » de certains aspects de la sphère financière, a-t-il écrit, en s’inspirant des thèmes contenus dans le propre programme de « Grande Réinitialisation » de Schwab :
Le message de François a été vivement critiqué par l’archevêque Carlo Maria Viganò, qui a écrit que « Bergoglio soutient explicitement le coup d’État mondialiste et coopère activement à l’établissement du nouvel ordre mondial. Que faut-il de plus pour comprendre que les paroles de Léon XIII se sont réalisées ? »
François a marqué son intimité avec Klaus Schwab et le WEF, en envoyant un message au WEF pour la cinquième fois en dix ans de pontificat et en autorisant une table ronde annuelle du Vatican lors de la conférence annuelle basée à Davos.
Dans une interview accordée en 2021 à Vatican News, le curé local de la paroisse de Davos, le père Kurt Susak, a révélé que François avait été personnellement invité par Schwab pour le 50e anniversaire de l’événement, bien que le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin y soit allé à la place du pontife.
En effet, les actions et les intérêts publics du pape François s’alignent étroitement sur ceux de Schwab, des oligarques mondialistes et du WEF. En décembre 2020, François a utilisé l’expression « reconstruire en mieux », le slogan synonyme de politiques mondialistes. Cette expression était le nom du site Internet de Joe Biden après les élections ( BuildBackBetter.gov ), sur lequel il prétendait « restaurer le leadership américain ».
Peu de temps après, François s’est joint à des entreprises du monde entier pour promouvoir un nouveau « système économique » capitaliste conforme aux objectifs de développement durable, malgré leur lien avec l’avortement et son propre appel à une vie simple et austère.
Cela a ensuite été suivi par un partenariat entre le Vatican et l’ONU, dans lequel François a une fois de plus montré ses tendances mondialistes en promouvant l’éducation sur les « modes de vie durables », « l’égalité des sexes » et la « citoyenneté mondiale », tout en évitant toute mention de la foi catholique.
Puis, dans un discours prononcé en 2021 devant la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, François a fait écho aux sentiments exprimés par Schwab. La « Grande Réinitialisation » anticatholique proposée par Schwab est étayée par l’accent mis sur un programme financier soi-disant « vert », le « retrait des subventions aux combustibles fossiles » et un nouveau système financier basé sur des « investissements » qui favorisent « l’égalité et la durabilité, » et la construction d’une « infrastructure urbaine verte ».
Lors de la réunion retardée de Davos en 2022, un envoyé du Vatican avait déclaré que l’Église catholique était « engagée sur les différentes questions examinées lors du forum », citant Laudato Si et Fratelli Tutti de François comme exemples de la façon dont l’Église catholique adhère à l’agenda mondialiste sur ces aspects particuliers.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !