« Liberté, liberté chérie » est-il chanté dans la Marseillaise notre hymne national. Hollande a été nommé « Homme d’État de l’année » par une fondation juive du nom d’Appeal of conscience qui prétend « travailler au nom de la liberté religieuse et des droits de l’homme partout dans le monde ». Dans le monde peut-être. Qui sait ? Mais en France ? Par centaines, lors de la manifestation contre le « mariage » homo, de braves gens ont été arrêtés de manière arbitraire ; certains uniquement parce qu’ils portaient un tee-shirt de la Manif pour tous. Alors que les casseurs gauchistes qui font de terribles dégâts ont régulièrement le champ libre. Liberté ? quand quasiment tous les médias audiovisuels sont politiquement corrects et rampent devant ce pouvoir devenu totalitaire.

C’est dans cet esprit qu’une dénommé Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, veut interdire les sites informatiques qui essayent de dissuader celles d’entre elles qui veulent se faire avorter. Il y en a plusieurs que je ne nommerai pas par peur de les désigner à la vindicte ministérielle. La fameuse phrase du révolutionnaire Saint Just, grand coupeur de têtes, a toujours cours : « Pas le liberté pour les ennemis de la liberté. » Or le pouvoir est aux abois : il fera le plus de mal possible dans le domaine « sociétal » faute de réussir quoi que ce soit dans le domaine social et économique. Il va être balayé : il lui faut donc faire vite. Le chant de Rossignol est celui de la mort des enfants non nés : «  Il existe des outils juridiques qui ont été créés pour dissuader et limiter l’impact de ces opposants à l’IVG. De mon point de vue, c’est un délit d’entrave numérique. » Un nouveau délit qu’elle entend bien réprimer avant le 28 septembre.

Cependant, ces sites se contentent en général de rappeler les conséquences des avortements sur la santé de la femme. Pour eux, ce sera un délit puni de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Or les étudiants en médecine apprennent les complications de l’IVG en faisant leurs études. Mais il n’y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire ou à montrer. Jamais n’a été présenté à la télévision ce qu’était un avortement, geste devenu banal puisqu’il s’en fait 220.000 chaque année dans le pays : les téléspectateurs seraient épouvantés. On tue les enfants non nés, mais surtout il ne faut pas que cela se voit. Nous nageons dans l’hypocrisie la plus totale : Rossignol reproche une désinformation qu’elle-même encourage notamment dans les médias sur la gravité que représente moralement et psychologiquement l’avortement. 

Une loi liberticide de plus : vivement que ce gouvernement dégage ! Cela ne saurait tarder…

Dr Jean-Pierre Dickès,

président de l’association catholique des Infirmières et Médecins.

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