Jean-Marie Le Pen, très sollicité en ce moment, a accordé un entretien que publie le site du magazine Paris-Match.
En voici quelques extraits marquants :
« Florian Philippot fait son travail de subversion. Il est là pour ça. C’est un socialo-gaulliste qui est arrivé au Front national pour faire ce travail précis. Au début, il était prudent, moins visible. Il a placé ses hommes partout, sans faire de bruit. Des jeunes hommes frétillants qui sont arrivés, avec leurs certitudes, avec l’idée forcenée de diriger ce mouvement. Florian Philippot considère le Front national comme un mouvement de péquenots, de ploucs incultes. Il croit détenir la science du pouvoir. Il a un cabinet fourni, rempli de jeunes gens tous à son service. Il s’est rendu indispensable. Par facilité, Marine Le Pen a eu au début recours à ses offices, une fois, puis de plus en plus. C’est agréable d’être caressée dans le sens du poil. »
« Madame Le Pen s’en est accommodée. On s’accommode assez facilement d’avoir autour de soi une petite cour de courtisans. C’est rassurant. Le pouvoir est entre les mains de quelques-uns. Tout est sous contrôle. Mais un jour Iznogoud se prendra pour le calife et là, ce sera trop tard pour pleurer. »
« Par ailleurs, je réfléchis, je consulte, j’entame des démarches discrètes, je prends des avis juridiques. Je ne me résigne pas. Je ne me suis jamais résigné. »
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