
Donald Trump a officiellement confirmé avoir eu une conversation avec Vladimir Poutine : « J’ai parlé à Poutine, je veux mettre fin à cette guerre ». Le président américain estime que Poutine « se soucie » des morts sur le champ de bataille : « Il veut voir les gens arrêter de mourir ».
La conversation tant attendue entre Donald Trump et Vladimir Poutine a apparemment déjà eu lieu : le président américain a déclaré avoir eu une conversation téléphonique avec le dirigeant russe pour tenter de négocier une fin de la guerre en Ukraine. Trump lui-même l’a déclaré au New York Post lors d’une interview exclusive à bord d’Air Force One vendredi dernier.
Le contenu de l’appel téléphonique Trump-Poutine
« Je ferais mieux de ne pas dire ça », a souligné Trump lorsqu’on lui a demandé combien de fois les deux dirigeants s’étaient parlé. Mais le président américain estime que Poutine « se soucie » des morts sur le champ de bataille. « Il veut que les gens arrêtent de mourir », a-t-il ajouté. « J’ai toujours eu de bonnes relations avec Poutine », a-t-il déclaré, contrairement à son prédécesseur : « Biden a été une honte pour notre nation. Une honte totale. »
Le président a ensuite révélé qu’il avait un plan concret en place pour mettre fin à la guerre. « J’espère que ce sera rapide. Des gens meurent tous les jours. Cette guerre est si terrible en Ukraine. Je veux mettre fin à cette foutue chose. »
S’adressant au conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, qui l’a rejoint dans son bureau à bord d’Air Force One vendredi soir, le président a appelé à ce que les réunions nécessaires commencent dès que possible : « Des gens meurent chaque jour. De jeunes soldats talentueux sont tués. De jeunes hommes, comme mes fils. Des deux côtés. Sur tout le champ de bataille. »
Contacts Trump-Poutine : les fuites des dernières semaines
Ces dernières semaines, Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il travaillait sur une rencontre avec le leader du Kremlin, mais n’a pas précisé quand ni s’il aurait une conversation directe avec Moscou. Le président américain a toujours répété que le conflit n’aurait pas éclaté s’il était resté à la Maison Blanche, se vantant d’avoir toujours eu de bonnes relations avec l’autre camp. Peu avant sa cérémonie d’investiture, Trump avait déclaré que lui et Poutine devaient se rencontrer, mais n’avait fourni aucune information quant à la date à laquelle la rencontre pourrait avoir lieu. « Il veut nous rencontrer et nous organisons la rencontre », a-t-il déclaré dans un discours prononcé dans sa station balnéaire de Mar-a-Lago en Floride.
Le Kremlin a répondu qu’il était ouvert aux négociations, mais qu’aucun détail n’avait encore été confirmé. Mercredi, Moscou a annoncé avoir pris contact avec l’administration Trump, alors que des discussions ont commencé sur la possibilité d’organiser des pourparlers de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine. « Il y a effectivement des contacts entre les différents départements, et ils se sont intensifiés ces derniers temps, mais je ne peux pas vous donner plus de détails », a répondu laconiquement le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors d’un appel avec des journalistes.
Le mystère autour de l’appel téléphonique : Moscou ne confirme ni n’infirme
Mais à présent, le mystère surgit quant à l’étendue de la conversation entre les deux présidents. Peskov a déclaré qu’il ne pouvait ni confirmer ni infirmer l’appel téléphonique entre les deux hommes, qui a été rapporté dans le New York Post. Entre les Etats-Unis et la Russie, Peskov a déclaré au quotidien pro-gouvernemental Izvestia :
« Que puis-je dire à propos de cette nouvelle ? Il y a plusieurs communications en cours concernant la prolongation du travail de cette administration. Et ces communications se font par différents canaux. Et compte tenu de ces multiples communications, je ne peux pas être personnellement au courant de tout, donc je ne peux ni confirmer ni infirmer la nouvelle dans ce cas. »
Le vice-président Vance rencontrera le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de la conférence de Munich sur la sécurité la semaine prochaine.
L’avenir de l’Ukraine sera laissé entre les mains et aux frais des Européens
Trump a déclaré qu’il souhaitait conclure un accord de 500 millions de dollars avec Zelensky pour accéder aux minéraux de terres rares et au gaz d’Ukraine, en échange de garanties de sécurité dans un éventuel accord de paix. Il a également fait savoir par la voix de Mike Waltz, conseiller en sécurité nationale, qu’il « mettra fin [à la guerre en Ukraine], et en ce qui concerne les garanties de sécurité, elles seront en totalité à la charge des Européens ».
« Nous devons récupérer ces coûts, a-t-il ajouté. Et il s’agira d’un partenariat avec les Ukrainiens concernant leurs terres rares, leurs ressources naturelles, leur pétrole et leur gaz – et également d’acheter les nôtres. Ces discussions auront lieu cette semaine. »
Quant à l’avenir de ce pays, il sera laissé entre les mains et aux frais des Européens. « Je pense qu’un principe essentiel ici est que les Européens doivent assumer ce conflit à l’avenir » a déclaré Waltz.
Ainsi la ‘formidable’ Union Européenne dirigée par la belliciste et atlantiste Ursula von der Leyen se retrouve dépouillée de tout côté : après avoir été ruinée par les sanctions infligées à la Russie dont elle fut la première victime, elle va devoir assumer les coûts de reconstruction et la responsabilité de la sécurité de l’Ukraine, ce qui va la ruiner encore plus. Bravo Ursula !
Francesca de Villasmundo
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Je n’ai aucune confiance dans ce pape. J’ai l’impression qu’il n’a qu’une idée, détruire la religion catholique.
le diable n’ aime pas la messe; c’est pas nouveau.
Ce pseudo pape est anathème… Comme tous ceux depuis cette nouvelle religion… Ce n’est pas moi qui le dit, mais d’abord Pie V qui avait dit que quiconque changerait un mot le serait, puis à sa suite, la totalité des Papes qui lui ont succédé jusqu’à Pie XII… Mes 7 enfants et les 2 derniers de 9 ans et 7 ans maîtrisent déjà au mieux le bonheur de rendre grâce à Notre Créateur avec une liturgie tellement riche que les séminaristes conciliaires ne peuvent même pas la comprendre !
à ERICH ZIEGLER
Bravo, Monsieur !
Comment faites-vous pour obtenir que » vos enfants de 7 et 9 ans
maîtrisent déjà le bonheur de rendre grâce à Dieu » ?
Il faut répandre votre méthode.
Moi, je ne sais parler de Dieu qu’à des adultes,
à la rigueur à des étudiants ou à des élèves de terminale,
mais pas en dessous de 16 ans.
En effet, les jeunes d’aujourd’hui sont très différents
de ce qu’étaient les jeunes de ma génération.
Vous formez sans doute une famille très unie !
Il ne faut pas s’étonner que Bergoglio qui est un épouvantable destructeur de la foi catholique soit opposé à la messe de toujours.
Le motu proprio Summorum pontificum même s’il reconnaissait (avec 40 ans de retard) que la vraie messe n’a jamais été abrogée (Mgr Lefebvre et de nombreux prêtres le disaient depuis 1969) avait ses limites car il mettait sur un pied d’égalité la vraie messe avec la nouvelle messe protestantisée : Messe ordinaire et messe extraordinaire. En réalité la vraie messe n’a rien d’extraordinaire : c’est la messe catholique tout simplement.
Pour la Fraternité St Pie X les choses sont claires depuis le début. Mgr Lefebvre a dès 1969 refusé cette nouvelle messe au parfum de protestantisme. Mgr Lefebvre l’appelait « la messe de Luther »
« S’il y a de réels éléments de crainte quant à une éventuelle restriction de la possibilité de célébrer la messe tridentine, cela ne concerne pas la Fraternité Saint-Pie X, qui s’est toujours appuyée, à la suite de son fondateur Mgr Marcel Lefebvre, sur les droits imprescriptibles de ce rite. Ni sa prétendue interdiction, ni son rétablissement sous conditions ne lui apparaissent valables devant ces droits. » (FSSPX actualités 28/05/21).
Quant aux catholiques qui veulent garder la foi ils s’en tiennent au bref examen critique des cardinaux Ottaviani et Bacci.
«
Attention à la précision du vocabulaire: ce n’est pas la messe en « latin » qui est visée, c’est la liturgie romaine multiséculaire codifiée par St Pie V. Il y a une « messe » Paul VI en latin. Celle-la ils ne veulent pas l’interdire puisqu’elle est protestantisée.
Bergoglio est possédé par le démon, il y en a encore qui en doutent?
25 mai 2021
Tout ceci fournit la preuve qu’il existe bien une incompatibilité formelle entre la nouvelle liturgie dite de Paul VI et le rite ancestral et les évêques le savent, car c’est voulu!…
Avec le “synode” qui s’annonce aussi mal que Vatican II, les évêques vont asséner à l’Église “le coup de grâce”.
Pendant ce “synode”, tous les illuminés sectaires et “agités du bocal” vont se regrouper et se défouler sur ce qu’il reste de l’Église Sainte agonisante… dévastée par ces faux chrétiens apostats, lesquels ont l’aplomb de se réclamer abusivement de l’Esprit Saint alors qu’en réalité ils ont dispersé le troupeau, agissant ainsi pour le compte de l’antéchrist (“l’Antéchrist” fait référence à une personne ou une puissance personnalisée qui incarne le déni du Christ, donc le démon… Quant à “l’Antichrist”, c’est un adjectif (et aussi un adjectif-nom) qui signifie une personne engagée violemment dans un prosélytisme antichrétien).
Ces faussaires ont écarté l’Esprit Saint dès les premiers instants du Concile; nous connaissons désormais où cela nous a amené!…
Croyez-vous sincèrement qu’avec une telle mentalité les Autorités actuelles de l’Église peuvent prétendre “attirer les vocations”? Qui va leur faire confiance?
Il faut garder à l’esprit qu’il n’y aurait pas eu de “phénomène Lefebvre” si la hiérarchie était restée fidele à Jésus-Christ.
Il ne sert à rien de dénigrer Mgr Marcel Lefebvre, car les “responsables et coupables” n’échapperont pas à la Justice, à plus forte raison que leurs successeurs ne craignent pas de persister à poursuivre leurs ravages, comme nous pouvons le constater!…
Mgr Lefebvre mérite notre reconnaissance parce qu’il a été choisi par Dieu pour sauver héroïquement la Messe.8h45
Les ralliés de 1988 ne vont plus pouvoir accroître leur grands écart sans risquer la déchirure, selon le mot de Marchais. Il va falloir faire un choix, obéir à la Tradition séculaire ou obéir au Pape, les deux étant incompatibles. Ou ils devront se contenter de la messe de Luther ou ils rejoindront la FSSPX malgré toute la répugnance qu’ils ont pu ressentir à son égard, répugnance qu’ils trouveront bien infondée aujourd’hui.
Que ton oui soit oui, que ton non soit non, ainsi le vieil adage biblique se retrouve toujours d’actualité.