
La ferme politique de Donald Trump pour contenir l’invasion migratoire aux États-Unis déplait souverainement au pape François. Il vient d’adresser une lettre aux évêques américains critiquant les expulsions massives de migrants illégaux. Sans fléchir Trump pour autant : « Qu’il se concentre sur l’Église ».
François a adressé aux évêques américains une missive des plus discourtoises envers le président des Etats-Unis
La guerre entre la Maison Sainte Marthe et la Maison blanche semble déclarée et du fait du ‘pacifiste’ pape François. Comme quoi, l’on est pacifiste que quand l’on ne se sent pas attaquer…
La raison de l’animosité publique du locataire de sainte Marthe envers le nouveau locataire de la Maison Blanche : la politique ferme de Trump pour mettre un terme aux arrivées massives et illégales de ‘migrants’ et le renvoi chez eux de ces clandestins.
Ainsi, pour marquer son déplaisir, François a adressé aux évêques américains une lettre des plus discourtoises envers le président des Etats-Unis : « Il faut reconnaître le droit d’une nation à se défendre et à protéger ses communautés contre ceux qui ont commis des crimes violents ou graves pendant leur séjour dans le pays ou avant leur arrivée », écrit-il.
« Cela étant dit, l’expulsion de personnes qui, dans de nombreux cas, ont quitté leur propre pays pour des raisons d’extrême pauvreté, d’insécurité, d’exploitation, de persécution ou de grave détérioration de l’environnement, porte atteinte à la dignité de nombreux hommes et femmes, et de familles entières, et les place dans un état de vulnérabilité et d’impuissance particulières. »
Il affirme également que « le véritable ordo amoris qu’il faut promouvoir est celui que nous découvrons en méditant constamment sur la parabole du « bon Samaritain » (cf. Lc 10, 25-37), c’est-à-dire en méditant sur l’amour qui construit une fraternité ouverte à tous, sans exception ».
Le « tsar des frontières », Tom Homan, a vertement répondu au pape François : « Le pape devrait remettre en ordre l’Église catholique… »
Le célèbre vaticaniste américain Edward Pentin reconnait l’entorse bergoglienne aux usages diplomatiques :
« Il est très rare, affirme-t-il, qu’un pape publie une telle lettre sur une question de politique intérieure. En général, les papes laissent aux évêques le soin de réagir aux politiques, (…) en vertu du principe clé de subsidiarité de l’Église catholique ».
Le « tsar des frontières » de Trump, Tom Homan, nommé par Trump directeur de l’agence responsable du contrôle des frontières et de l’immigration américaine, a de son côté vertement répondu au pape François :
« J’ai des mots durs pour le pape. Le pape devrait remettre en ordre l’Église catholique… Il veut nous attaquer pour sécuriser notre frontière ? Il a un mur autour du Vatican, n’est-ce pas ? Il a donc un mur pour protéger son peuple et lui-même, mais nous ne pouvons pas avoir un mur autour des États-Unis ? »
Border Czar @RealTomHoman rejects Pope Francis’ immigration critique:
« I’ve got harsh words for the Pope. Pope ought to fix the Catholic Church…He wants to attack us securing our border? He has a wall around the Vatican, does he not?
So he has a wall to protect his people… https://t.co/6YsYNSTmJL pic.twitter.com/3k4DblQGom— Michael Haynes 🇻🇦 (@MLJHaynes) February 11, 2025
« Où étaient Bergoglio et l’épiscopat américain lorsque Biden a autorisé l’avortement jusqu’au moment de la naissance ? »
L’archevêque et ancien Nonce Apostolique aux États-Unis, Mgr Carlo Maria Viganò qui dernièrement a adressé une lettre ouverte aux Catholiques Américains, a condamné les propos bergogliens avec son bon sens et sa clarté habituelle :
« Où étaient Bergoglio et l’épiscopat américain lorsque Biden a autorisé l’avortement jusqu’au moment de la naissance ? Pourquoi n’ont-ils pas défendu la « dignité infinie » des créatures innocentes et sans défense qui sont avortées ? Pourquoi sont-ils restés silencieux sur le trafic criminel de mineurs violés, contraints à la prostitution, donnés en pâture à l’élite pédophile, vendus au marché du prélèvement d’organes ? Peut-être parce que l’engagement de ne pas parler d’avortement et de morale sexuelle fait partie des points programmatiques des courriels du conseiller d’Hillary Clinton, John Podesta, au même titre que la promotion des perversions LGBTQ+, de la folie écologique et de la substitution ethnique ?
« Dans la parabole du Bon Samaritain, l’homme qui est volé par des bandits et laissé pour mort pourrait aujourd’hui être un Américain volé par un immigré clandestin, ou un vétéran battu par une bande d’adolescents. Bergoglio ne s’arrête pas pour l’aider, car il est trop occupé à obéir à ses maîtres. Celui qui s’arrête pour le soigner, qui l’emmène à l’auberge à ses frais (et non avec l’argent du contribuable), n’est pas une ONG jésuite ou une œuvre de charité progressiste financée par l’USAID, mais plutôt le Samaritain que les nouveaux docteurs de la Loi considèrent comme un hérétique, et qui porte aujourd’hui un chapeau rouge avec l’inscription MAGA. »
Étant donné la mentalité marxisante et déconstructiviste de Jose Maria Bergoglio, l’on préfère tout de même qu’il ne s’occupe pas plus de l’Église catholique que des États-Unis…
Francesca de Villasmundo
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