L’avocat Régis de Castelnau publie une intéressante analyse d’une décision du conseil constitutionnel et de ses conséquences pour François Fillon :
Le conseil constitutionnel vient de rendre une décision qui abroge un article du code de procédure pénale qui devrait permettre à la procédure contre François Fillon de reprendre au stade de la Cour d’appel. Donc si l’on évalue les nouveaux délais au doigt mouillé, nous aurons probablement l’arrêt d’annulation de la Cour de cassation de la décision de la cour de Paris en mars 2024 avec un probable renvoi devant la Cour d’appel de Versailles pour fin 2025. On imagine que le corporatisme jouera à nouveau à plein et que Fillon sera condamné. Ce qui donnerait lieu à un nouveau pourvoi en cassation avec arrêt fin 2026. Si je peux me permettre une facétie, je conseillerais aux hauts magistrats de rendre leur décision le 25 janvier 2027, jour anniversaire de l’article téléguidé du Canard enchaîné. Ce serait assez savoureux, 10 ans tout juste après le début du raid judiciaire organisé par la bande de François Hollande — Jean-Pierre Jouyet, Éliane Houlette, Isabelle Champrenault, Serge Tournaire — pour disqualifier la candidature de François Fillon, et assurer ainsi l’élection d’Emmanuel Macron. 10 ans : cela fera les deux mandats de celui-ci. 10 ans qui lui auront permis d’abîmer la France au-delà de ce que l’on pouvait imaginer. Je me rappelle une discussion avec le politologue Jérôme Sainte-Marie au printemps 2017, lors de laquelle il m’avait dit : « Tu ne reconnaîtras pas la France après les mandats de Macron. » Il avait malheureusement raison. vududroit.com/2023/10/affair
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