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«Fiat lux, illuminer notre maison commune» : un spectacle mondialiste sur la façade de Saint-Pierre de Rome en l’honneur de l’encyclique Laudato Si

Jour funeste que ce 8 décembre 2015 où les ténèbres du mondialisme se répandent sur le monde avec l’aval du pape François !

« L’ancien ordre international n’est plus. Ne perdons pas notre temps et notre énergie à le regretter. Nous devons maintenant bâtir un monde nouveau. Nous pouvons aujourd’hui mettre en place les fondations d’une « nouvelle normalité » de la croissance et d’une mondialisation responsable. » ainsi s’est exprimé en 2009  Robert B. Zoellick, Président du Groupe de la Banque mondiale. Quel rapport me direz-vous avec l’ouverture de l’Année de la Miséricorde et le spectacle Fiat lux : illuminer la maison commune.

Après l’ouverture, par le pape François, de l’Année jubilaire en l’honneur du désastreux concile Vatican II qui n’en fini pas de ravager l’Église catholique et la Foi catholique, la façade de la Basilique Saint-Pierre, symbole architectural de notre Sainte Mère l’Église Catholique, est devenue le support d’un spectacle mondialiste, naturaliste, oecuméniste où la Terre devient une semi-divinité qui doit être protégée par «un mouvement global en vue de protéger la maison commune» des méfaits de l’homme : Fiat lux : illuminer la maison commune ! Parodie des paroles divines au moment de la création!

Ce son et lumière revisite à sa manière l’encyclique écologique du pape François, Laudato Si, en projetant de magnifiques photographies sur la nature qui font contraste avec celles, plus sombres, qui dépeignent des activités humaines coupables de détruire la maison commune.  Le thème principal de ce spectacle s’affiche sans ambiguïtés comme un moyen «pour éduquer et inspirer le changement à propos de la crise climatique à travers les générations les cultures, les langues, les religions et les classes sociales.» Plus profondément, c’est l’idée de la Terre, suprême divinité agressée par les hommes qui est véhiculée à travers ces images. Ce n’est plus l’homme, créé à l’image de Dieu, qui est le maître de la terre comme Dieu l’en a institué mais la Terre qui doit définir l’homme et le gouverner. Et tout au long du défilé de photographies, qui témoignent cependant de la beauté de la création divine, de la multiplicité des espèces, variétés, races , paysages qui composent notre planète, de cette bio-diversité sortie de la pensée de Dieu, pas une seule référence au Dieu créateur, maître de toute chose, ni à la plus belle de ses créatures, l’Immaculée Conception, dont c’est la fête le 8 décembre, la seule qui a respecté parfaitement le plan de Dieu sur les hommes et toute la création.

C’est en l’honneur de l’ouverture du jubilé de la Miséricorde que cette œuvre d’art contemporain  offerte au pape François a été projetée et retransmise sur tous les réseaux sociaux. Programmée pour être vue le 8 décembre 2015, elle est également un soutien visuel, une publicité aux retombées mondiales, pour la Conférence sur le climat, la COP 21 qui a lieu à Paris jusqu’au 11 décembre, et dont le pape espère qu’il en sortira «un accord global et «transformateur». Réalisée par certains des plus grands photographes et cinéastes mondiaux, elle a surtout été financée, et là, cela fait froid dans le dos, par des organismes mondiaux et des multi-nationales, aux recherches et buts vraiment pas catholiques !

Parmi les donateurs nous trouvons le Groupe de la Banque Mondiale, à travers une de ces institutions le Connect 4 climat. Ce groupe, dépendant de la Banque Mondiale, promeut l’avortement, les théories du genre, l’égalité hommes-femmes et autres folies destructrices de l’ordre institué par Dieu. C’est aussi un des puissants moyens de gouvernance mondial à travers les migrations qu’il favorise et incite, ces migrations qui sont des facteurs de destruction des identités, des peuples, des nations. Sans attaches, sans pays, sans identité, sans famille, ces pauvres gens deviennent plus malléables et corvéables à merci. «Les migrations internationales accroissent les revenus mondiaux. En permettant aux travailleurs d’émigrer là où ils sont les plus productifs, elles entraînent une augmentation de la production globale et des revenus.»  est-il écrit sur le site Internet The World Bank.  Et là on est étonné que le pape François, défenseur des pauvres et ardent pourfendeur de l’économie libérale et de l’instrumentalisation de l’homme par l’homme, accepte le cadeau de cette banque qui a un but : faire toujours plus de profits grâce à une productivité accrue pour quelques financiers déjà milliardaires.

La Vulcan Inc. de Paul Allan qui «explore les frontières de la technologie et de la connaissance humaine et travaille pour changer le futur»  a également financé cette œuvre contemporaine à la gloire de la planète Terre. Paul Allen, défini comme un philanthrope par les médias du système, est avant tout le cofondateur d’une des multi-nationales les plus riches de la terre, Microsoft, qui détient le quasi monopole mondial du système d’exploitation informatique. Il est devenu un des plus grand hommes d’affaires, mécène de différentes associations, programmes, recherches, instituts qui développent l’Intelligence artificielle au service du transhumanisme. Utopie scientifique, héritière de l’humanisme, mais qui va plus loin en voulant créer un être immortel, un homme-dieu : « Être résistant à la maladie et imperméable à l’âge ; avoir une jeunesse et une vigueur éternelle ; exercer un contrôle sur ses propres désirs, ses humeurs et ses états mentaux ; être capable d’éviter des sentiments de fatigue, de haine, ou d’énervement pour des choses insignifiantes ; avoir une capacité accrue pour le plaisir, l’amour, l’appréciation de l’art, et la sérénité ; expérimenter de nouveaux états de conscience que les cerveaux humains actuels ne peuvent atteindre.» (<http://www.transhumanistes.com/faq.php>,FAQ, 1.2 Qu’est-ce qu’un Post-humain ?)

Comment le pape, le Vicaire du Dieu qui s’est fait homme, peut-il collaborer, de près ou de loin, qu’importe, avec les illuminés du transhumanisme qui nie, de facto, Dieu, son existence et sa puissance ?

Parmi les autres donateurs de ce cadeau de milliardaires au pape François, se trouvent la Li Ka Shing Foundation, fondation à but philanthropique et courroie de transmission du globalisme, l’Okeanos fundation, qui s’investit dans la protection des océans, et surtout Obscura Digital, qui travaille pour les plus grands groupes et organismes mondiaux, et dont le motto est : «If you’re a big thinker with the drive to change the world, come and join us.» (Si tu es un grand penseur avec la volonté de changer le monde, rejoins-nous.)

Tous ces donateurs ne sont ni plus ni moins que des agents influents du mondialisme, de la religion de l’homme qui se fait Dieu et d’une planète Terre, maîtresse des destinées humaines. Ils se servent du pape François et de son idéologie anthropocentrique et écologique pour promouvoir leur œuvre de destruction de la civilisation chrétienne et de la religion catholique mais aussi des peuples et des nations voulus par Dieu : «Allez et enseignez toutes les nations» a dit le Christ à ses apôtres.

Ou est-ce le pape François qui se sert de ces financiers apatrides pour ouvrir grandes les portes de l’Église catholique à ce meilleur des mondes, œuvre maçonne par excellence, qui se profile de plus en plus à l’horizon ?

« Fiat lux : illuminer la maison commune. » Ce sont les ténèbres qui ont éclairé le ciel romain et la Basilique Saint-Pierre ce 8 décembre 2015 au soir. 

Plus que jamais le prologue de Saint Jean se vérifie en ce temps d’apostasie :

« La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. 

Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.

Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.»

Que l’Immaculée vienne à notre secours.

Francesca deVillasmundo

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