Site icon medias-presse.info

« Fiasco militaire US majeur » en Irak, dissimulé mais révélé par « Veterans Today »

VT

« 80 soldats de la  «Nouvelle armée syrienne » Tués dans une embuscade de l’EI, des Américains capturés tandis qu’une dissimulation militaire de grande ampleur est en cours ». C’est ainsi que Veterans Today résume une étrange affaire qui s’est déroulée le 30 juin et qui démontre une fois de plus le rôle très ambigu mené par les USA concernant l’Etat islamique. Barack Obama est directement mis en cause dans cet article.

Article intégral:

La seconde histoire est un désastre américain, gardé secret, une opération bâclée à la frontière irako-syrienne qui représente un type de défaillance de l’intelligence facile à prédire quand des alliés comme Israël, la Turquie, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, qui ont tous pris part à la planification, sont profondément investis dans un échec américain. Nous commençons.

Une  opération spéciale aéroportée britannique et américaine  a été menée non loin de la frontière entre la Syrie et l’Irak, au confluent de l’Euphrate, qui a très mal tournée. Les « techniciens » Américains et britanniques  qui encadraient l’opération ont été capturés, ainsi que des conseillers jordaniens et 20 survivants de la Nouvelle Armée Syrienne formée par les USA, dont l’unité a été pratiquement anéantie au cours de  cette opération bâclée.

Une unité de la Nouvelle Armée Syrienne formée par les USA a été éliminée lors d’une attaque sur une piste agricole contrôlée par l’Etat islamique à al Bukamal, à une courte distance de la frontière irakienne et de la ville d’Al Qaim.

Nos sources qui ont assisté à la scène décrivent l’opération qui a commencé deux jours plus tôt. Les troupes de l’armée syrienne étaient parties deux jours plus tôt du centre de formation de la CIA situé à la frontière syro-jordanienne avec pour mission d’attaquer l’État islamique. Elles ont été rejointes par des conseillers d’opérations spéciales américains et britanniques, les forces spéciales de l’armée américaine et britannique SAS, qui avaient été parachutées juste avant l’attaque.

L’attaque a été menée à l’aube du 30 Juin par la Nouvelle Armée Syrienne qui devait s’emparer du petit aérodrome de Bukamal, une piste d’atterrissage agricole convertie en un centre de commandement souterrain  de l’EI. L’attaque a été appuyée par des bombardements américains sur un certain nombre de «cibles» dans la région. Ensuite, les Américains ont largué des tracts informant les habitants de quitter la zone. Mais l’EI n’a pas laissé faire, ils étaient préparés.

La Nouvelle Armée Syrienne et leurs conseillers américains, britanniques et jordaniens pourraient confirmer que jusqu’à 400 combattants islamistes sont sortis des tunnels qui s’étendent tout le long de la frontière à Al Qaim en Irak, qui ont très rapidement neutralisé toute l’unité, prenant autant de prisonniers que possible.

En plus des prisonniers, l’EI a saisi l’ensemble du convoi de véhicules, ainsi que des radios et des armes. Un  doute profond suivi d’une quasi-certitude s’est alors insinué au Pentagone suivant lequel les combattants islamistes, auteurs de ce coup, auraient été formés par des États-Unis et des conseillers britanniques.  La rumeur rapporte qu’ils auraient été formés  par L3 Corporation, Dyncorp et d’autres, au  long, non pas de semaines mais d’années, sous le couvert de mettre sur pied des opérations spéciales de forces combinées pour protéger les États du Golfe. Les formateurs américains étaient payés 350k $ par an pour former une force qu’ils n’ont vu que deux fois, une fois lors de l’attaque de Benghazi et cette fois-ci, en qualité de cadres de l’État islamique.

Il ne devrait y avoir aucune surprise que de telles actions soient accomplies par l’EI, compte tenu du fait que leurs combattants ont été formés aux normes des Forces spéciales de l’armée des États-Unis, avec des dizaines de millions dépensés. Quant à savoir qui était politiquement derrière ce projet c’est une autre histoire. Aucun des fonds n’était américain, du moins pas officiellement. Veterans Today connaît ceux qui ont travaillé sur le projet, on leur offrait une si grande profusion d’argent qu’il était difficile de refuser.

Le effectifs frais émoulus de la formation ci-dessus décrite, ont effectué leur première mission à Benghazi contre l’EI, lors d’une opération combinée avec la CIA, et nos sources ici sont impeccables, avec des traîtres américains milliardaires pro-Israël. Nous pouvons maintenant clairement voir le rôle de trahison que la CIA a joué en Syrie et en Irak et ainsi mieux comprendre la «langue de bois» actuelle d’Erdogan et son fort désir d’obtenir le plus qu’il peut.

L’ information sur cette débâcle a été totalement dissimulée, c’est un fiasco américain majeur et un énorme échec pour le président Obama. Tous ceux qui ont des renseignements sur le sujet ont été mis en garde et réduits au silence, c’est très grave.  Source Veterans Today – Traduction: E. Defresne

Gordon Duff, l’auteur de cet article, est un Marine américain, vétéran de la guerre du Vietnam. Il gère la plus grande entreprise privée de renseignement du monde. Il est également rédacteur en chef de VT.

Depuis que les Russes sont intervenus en Syrie le 30 septembre 2015, les Américains dont la duplicité avec les islamistes devenait trop visible ont annoncé des opérations pour lutter contre l’État islamique, surtout après que les troupes islamistes qu’ils avaient formées aient grossi l’EI qu’ils prétendaient combattre, ainsi que Le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, le déploraient en septembre 2015.

Depuis que l’alliance américaine intervient officiellement en Syrie, est apparue, sortie de nulle part apparemment, une Nouvelle Armée Syrienne, avec laquelle l’alliance américaine mène ses combats, pour faire pièce, semble-t-il, à la véritable armée syrienne loyaliste qui mène les combats en coordination avec la Russie. A présent le mystère, si mystère il y a eu, est éclairci: ce sont les Américains qui recrutent et forment les troupes de la Nouvelle Armée Syrienne, qui peut-être iront grossir un jour ou l’autre les troupes de l’État islamique, d’Al Nosra, ou d’un quelconque groupe islamiste, soit par incurie des recruteurs US, soit dans le but déterminé de contrer la véritable armée syrienne pour anéantir Bachar  el-Assad et l’Etat syrien, comme ils ont déjà tenté de le faire.

Sur le même sujet: 

emiliedefresne@medias-presse.info

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile