Le 07 décembre 2015, Donald Trump, un milliardaire américain qui est aussi candidat à la présidence de ce pays, a déclaré que le gouvernement des États-Unis devrait interdire l’entrée des musulmans étrangers. Cette déclaration a été critiquée massivement par les représentants politiques.
Le mardi 09 décembre, la Maison Blanche a qualifié cette déclaration comme inacceptable. Le porte-parole du gouvernement fédéral, Josh Earnest, a affirmé, dans une conférence de presse, que la déclaration du candidat le « disqualifie » pour devenir un jour le président de la république.
« Tout président se doit de préserver, protéger et défendre la Constitution des États-Unis, et pourtant, Donald Trump, par ses propos, ne peut pas se qualifier », a-t-il affirmé.
Josh Earnest a aussi critiqué le Parti Républicain qui soutient Donald Trump en se demandant si tous les représentants de ce parti allaient continuer à épauler ce pitoyable candidat. Il s’est référé à Donald Trump en le traitant de « charlatan de foire ».
Chez les représentants politiques, certains ont critiqué les propos de Trump mais, par contre, ils ont affirmé qu’ils voteraient en sa faveur de toute façon. Le leader de la Chambre des Représentants, Paul Ryan, a déclaré que « les commentaires du candidat n’engage que lui-même. Ce n’est pas la position officielle du parti. »
Lorsque Donald Trump a parlé de construire un mur entre les États-Unis et le Mexique avec l’argent du gouvernement mexicain, et lorsqu’il a manifesté que tous les immigrés mexicains étaient des violeurs et des trafiquants de drogue, l’establishment ne s’est jamais prononcé contre Trump comme il le fait maintenant.
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