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Femen convoquées devant un juge d’instruction suite à la plainte de Civitas

Sur son compte Twitter, Eloïse Bouton, Femen, spécialiste en profanation, journaliste free-lance, chanteuse et escort-girl à ses heures perdues, révèle qu’elle a reçu une convocation à comparaître devant un juge d’instruction.

Cette convocation fait suite à la plainte déposée par Civitas après que les Femen aient attaqué les manifestants opposés au « mariage » homosexuel le dimanche 18 novembre 2012.

On se souvient que les Femen avaient mené une opération d’une rare violence, y compris contre des femmes et des enfants. Coiffées d’un voile de religieuse et dépoitraillées avec le corps recouvert d’inscriptions blasphématoires, elles avaient aspergé tous ceux qui les entouraient du contenu d’aérosols sur lesquels était inscrite la mention « Holy Sperm ».

Les images avaient montré comment les Femen n’avaient pas hésité à gazer de la sorte des enfants en poussette.

A ce stade, on ne sait pas encore combien de Femen ont reçu cette convocation à comparaître devant la Justice.

La convocation envoyée par le juge d’instruction fait notamment état d’ «injures publiques contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une religion déterminée» et «d’expressions outrageantes, termes de mépris ou invectives à l’encontre des catholiques».

En novembre 2012, CIVITAS  avait annoncé que son avocat, Maître Jérôme Triomphe, avait porté plainte auprès du Procureur de la République « contre les membres parfaitement identifiables des FEMEN, qui se sont rendus coupables d’exhibitions sexuelles notamment à la vue d’enfants (article 222-32 du code pénal), diffusion de message à caractère violent ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine et susceptibles d’être vus par des mineurs (article 227-24 du code pénal), violences en réunion et avec armes (article 222-13 du code pénal) y compris contre des enfants, entrave concertée à la liberté de manifestation par menaces, violences et voies de fait (article 431-1 du code pénal) ainsi que pour injures envers CIVITAS et les manifestants en raison de leur appartenance à la religion catholique ainsi que les messages écrits sur leur poitrine et les aérosols utilisés le démontrent aisément (article 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881) ».

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