Le numéro 62 de la revue Civitas traite de la fausse charité, vraie subversion, car dans l’imaginaire collectif occidental, la charité est un mélange de tolérance qui accepte à peu près tout, un « amen » à toutes les dérives emblématiques de l’esprit du temps ou encore l’altruisme du travailleur social. Le catholique peut invoquer la charité à condition qu’il en donne les exemples officiellement autorisés : Mère Térésa, l’abbé Pierre et, bien sûr, le Pape François ! Cette fausse conception de la charité est devenue l’arme politique de destruction massive de nos défenses immunitaires collectives.
Mais, charité et politique peuvent-elles faire bon ménage ? Les uns voudraient conclure que puisqu’il existe une véritable charité en politique, alors la vie sociale relève de l’Eglise et les princes temporels doivent prendre leurs ordres auprès des princes ecclésiastiques. D’autres au contraire, estimant que la politique est du ressort des laïcs, refusent l’intromission de toute donnée surnaturelle en la matière, reléguant la charité dans le domaine de l’épanouissement purement individuel et personnel. Qu’en est-il au juste ?
Y-a-t-il une charité politique ? Si tel n’est pas le cas, la charité perdrait-elle son universalité ? Et si tel était le cas, le politicien devrait-il renoncer à son action pour l’abandonner aux mains de l’Eglise ?
Il faut être capable de dire ce qu’est la vraie charité, et comment on peut être charitable en politique. Dans ce but, le premier article de notre dossier définira précisément la charité en général et, en particulier la charité politique. Le second montrera comment une fausse charité, vrai instrument de subversion, s’impose par mille voix à travers l’exemple de l’immigration / invasion, sujet étayé en fin de revue par une réflexion sur l’approche chrétienne de l’immigration.
Dans ce numéro, également, l’entrée de Civitas en politique et son programme de redressement national pour l’école. Claude Meunier-Berthelot, spécialiste de l’école et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, a rédigé pour Civitas ce programme en rupture avec la frénésie réformiste et stérile, quand elle n’est pas explicitement subversive, des ministres successifs.
Le Projet de partenariat transatlantique sur le commerce et l’Investissement (TTIP1) : stop ou encore ? est étudié par François Burle tandis que Valérie Bugault, spécialiste des questions monétaires et bancaires, dénonce les dangers de la substitution des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) au dollar comme monnaie d’échange mondiale. Antoine de Lacoste présente l’élection de Donald Trump et les enjeux de la guerre en Syrie avec la Russie au cœur du conflit chiite-sunnite.
Dans la rubrique, Culture et société, présentation de l’association « Terre et famille » et dans la chronologique oenologique de Frédéric de Lacoste, l’hérésie du vin rouge sur le fromage.
Pour commander ce numéro, au prix de 10€
ou par chèque à l’ordre de Civitas, 17 rue des Chasseurs, 95100 Argenteuil
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