L’Etat cherche de l’argent. Toujours plus d’argent pour combler l’abysse sans fond de la dette française. Et pour le prochain coup de rabot, il semblerait que le gouvernement ait bien envie de se pencher sur la branche famille de la Sécurité sociale. Cette partie qui accorde des primes lorsque survient la naissance d’enfants et qui permet également aux mères de prendre un congé parental lorsqu’elles le souhaitent. Entre autre. Apparemment tout cela coûte trop cher puisque des économies sont envisagées dans ce secteur.Objectif : 800 millions d’économie. Ce qui n’est pas une plume…
Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales, a beau dire que rien n’est encore acté, les familles ont de quoi s’inquiéter. En effet, l’une des principales solutions envisagée pour réduire les dépenses serait la réduction de la prime de naissance ou encore la diminution de la durée du congé parental. Alors qu’il est, jusqu’à aujourd’hui, possible de prendre un congé maternité de trois ans à partir du deuxième enfant, celui-ci se retrouverait réduit à un an maximum. C’est en tout cas ce que révélait le journal Les Echos, le 8 septembre dernier. En prenant de telles mesures, l’Etat espère faire une économie allant de 300 à 400 millions d’euros. Il voudrait obliger les femmes à travailler et les empêcher de s’occuper de leurs enfants qu’il ne s’y prendrait pas autrement !
De telles mesures contribueraient encore davantage à étouffer les familles déjà lourdement sollicitées par l’Etat. Il est à craindre également, que la natalité française n’en souffre. Et par ce biais tout notre pays, car quand la base souffre, on ne peut s’étonner que le reste de la société s’en ressente.
Roxane Dulac
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