Parlons des dons, et non des défauts ! Nos enfants, tout comme nous, sont dotés de talents, de dons, dont Dieu a eu la bonté de les pourvoir. Ils doivent ainsi, tel que le réclame Notre-Seigneur dans l’Evangile, développer et faire grandir en eux ces talents. Les enfants étant de petits êtres dépendants de nous, incapables à se diriger seuls, nous allons, nous parents, les aider à connaître ces dons et à les faire grandir en eux.
N’ avons-nous pas tendance à considérer qu’une bonne éducation se limite à éradiquer des défauts alors que nos enfants les combattront, tout comme nous, toute leur vie ? Nous oublions d’encourager nos enfants, de leur faire prendre confiance en eux et en Dieu, en leur soulignant la bonté dont Dieu a fait preuve en leur donnant de belles qualités. Un enfant a, en réalité, besoin de s’entendre dire qu’il est doté de belles et nobles qualités, tels que la sincérité, le dévouement, la compassion… ou même, un talent artistique ou intellectuel particulier. Attention, il ne s’agit en aucun cas de faire « mousser » l’orgueil qui est caché (ou pas !) en dedans de chacun de nous. Cependant, nous pouvons leur souligner la bonté de Dieu qui leur a donné ce don de dessinateur ou de générosité .Apprenons-leur que cette qualité est un don de Dieu, et qu’ainsi, en aucun cas nous avons à nous en enorgueillir. Le Bon Dieu réclame qu’ils fassent prospérer et grandir ce don en eux. Remercions Dieu ensemble, enfants et parents, et promettons en bon usage : que le dévoué ne recherche pas à aider les autres pour se faire valoir, ou le premier de classe à regarder ses camarades d’un regard supérieur et vaniteux. Apprenons-leur le devoir de faire grandir en eux ces talents, tels que Dieu lui-même nous le réclame : « Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança et présenta cinq autres talents : Seigneur, dit-il, tu m’as remis cinq talents : voici cinq autres talents que j’ai gagné. C’est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t’établirai ; entre dans la joie de ton seigneur. Vint ensuite celui qui avait reçu deux talents : Seigneur, dit-il, tu m’as remis deux talents : voici deux autres talents que j’ai gagnés. C’est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t’établirai ; entre dans la joie de ton seigneur. »
Les enfants étant trop jeunes pour connaître et développer leurs dons, nous nous devons de les faire fructifier et de leur apprendre le sens de l’effort : que l’enfant talentueux en musique ne cède pas à la paresse, que l’enfant généreux apprenne à donner encore davantage et surtout par amour de Dieu. Insistons sur la justice qui réclame que tout bien donné par Dieu soit mis à son service.
Lorsqu’ils seront adolescents, ils auront la confiance en eux nécessaire à une vie équilibrée puisqu’ils se sauront armés de belles qualités. Cela facilitera leur orientation professionnelle, et leurs engagements dans différents mouvements ou associations.
Surtout, n’oublions pas que Dieu nous a donné la grâce de la foi, et qu’Il attend de nous de la développer et de la faire grandir en nous et autour de nous. La tiédeur n’est pas un développement du don de Dieu, mais un don gâché et mort…nous nous devons de la Lui rendre plus belle et grande, plus aimante et plus sainte.
Ainsi, apprenons à voir en chacun de nos petits le bien et non que : les cheveux en bataille, le désordre inné, la gloutonnerie, et autres petits défauts enfantins. Développons le bien qui est en eux, c’est tellement plus gai et positif ! Que cela puissent nous donner à toutes du courage pour les vacances et le relâchement qui guette !
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