Le mardi 01 mars 2016, la Commission de la Chambre des Députés au Chili a approuvé le projet de loi en faveur de l’avortement en dépit des fortes pressions exercées par les autres représentants politiques contre cette légalisation.

Les quatre députés qui ont voté contre cette loi inique, appartenant au Parti de l’Union Démocrate Indépendante (UDI), ont annoncé qu’ils feraient appel au Tribunal Constitutionnel.

Après cette approbation de lundi dernier, la loi qui permettra l’avortement dans les cas où le fœtus est inviable, ou qu’il met en péril la vie de la mère ou en cas de viol, pourra être discutée dans la Salle des Députés. Après quoi, elle sera finalement envoyée devant le Sénat pour sa ratification définitive. 

La députée UDI, Claudia Norueira, a déclaré que le 1er mars sera considéré comme « un jour noir et triste dans l’histoire du Chili ». « Cette approbation ratifie délibérément l’avortement libre. C’est pour cela que nous ferons appel au Tribunal Constitutionnel qui devra se prononcer en dernière instance puisque nous pensons fortement que ce projet de loi porte une atteinte à la Constitution qui établit et ordonne la protection de la vie de l’enfant à naître », a-t-elle soutenu.

C’est donc la culture de la mort qui est imposée au Chili soutenue ouvertement par les partis de gauche. La promesse lors de la campagne présidentielle de Michelle Bachelet a finalement vu le jour.

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