Parmi les nombreuses violences d’extrême gauche des derniers jours, tout le monde a en tête les images des gauchistes bien décidés à « tuer du flic » mercredi dernier.
Cinq personnes ont été placées en gardées à vue, soupçonnés d’avoir attaqué et incendié le mercredi 18 mai à Paris une voiture de police dans laquelle circulaient deux agents. Le plus jeune des suspects a 19 ans. Le plus âgé a 32 ans.
Parmi ces individus figurent deux frères âgés de 21 et 32 ans, militants du groupe Action Antifasciste Paris Banlieue. Ils sont bien connus des services de police. C’est Antonin, le plus jeune des deux, fils de bonne famille, domicilié dans le quartier de Montparnasse et travaillant à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), qui avait introduit le recours devant le Tribunal administratif contre l’interdiction de manifester mardi dernier émise par le préfet. Suite à ce recours d’Antonin, le Tribunal administratif avait annulé cette interdiction.
Pourtant, l’avocat de la préfecture avait produit devant le tribunal administratif une « note blanche » des services de la Direction du Renseignement de la préfecture de Police (DRPP) contre Antonin B. , datée du 28 avril 2016. Dans ce document, le préfet signalait que le militant antifa avait participé à deux rassemblements interdits et était « soupçonné d’avoir participé à l’agression d’un militaire, hors service, engagé dans l’opération Sentinelle dans la capitale ». Antonin B. s’était contenté de démentir.
Les autres individus placés en garde à vue sont des activistes Anarchos-Autonomes.
Ces cinq individus ont été identifiés comme ayant également participé à plusieurs manifestations du 9 mars au 26 avril, en marge desquelles ont eu lieu de nombreuses dégradations et de violents affrontements avec les forces de l’ordre. Ils ont également participé à des rassemblements interdits. Trois d’entre eux ont fait l’objet à la demande du préfet de police de Paris d’une interdiction d’apparaître le mardi 17 mai, entre 11h et 20h, dans les 6e, 7e, 14e et 15e arrondissements de Paris et, de 18h00 et jusqu’à 7 heures le lendemain.
Tous les cinq ont été arrêtés par le deuxième district de la PJ parisienne grâce à une note des Renseignements de la Direction de la préfecture de Police (DRPP) et à la vidéo surveillance. Ils sont soupçonnés de « tentative d’homicide volontaire » dans une enquête en flagrance ouverte par le parquet de Paris.
Selon le ministre de l’Intérieur, d’autres interpellations devraient avoir lieu rapidement.
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