Les Femen vont-elles être rapidement expulsées du bâtiment qu’elles occupent illégalement à Clichy-la-Garenne ou vont-elles une fois de plus bénéficier de protections de l’Etat socialiste ?
La procédure en référé, introduite par le propriétaire des lieux, fait l’objet d’une audience fixée lundi prochain devant le tribunal d’instance d’Asnières (Hauts-de-Seine).
Les Femen avaient quitté à la fin de l’année dernière le Lavoir Moderne (situé dans le 18e arrondissement de Paris) qu’elles avaient transformé en « centre d’entraînement ». Le groupuscule extrémiste s’est installé illégalement dans une usine de prétraitement des eaux usées situé 4 rue du Port à Clichy. Un bâtiment insalubre qui est la propriété du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap). Le Siaap avait enclenché une procédure d’expulsion pour occupation illégale des lieux dès le 4 novembre dernier, lorsque les Femen ont commencé à s’y installer.
Mardi dernier, les Femen avaient tenté de faire parler d’elles en cherchant à perturber la conférence de presse de Marine Le Pen qui lançait sa campagne pour les élections européennes. 22 Femen dépoitraillées avaient surgi devant le lieu de la conférence de presse. Avançant à la façon d’un peloton militaire, elles prétendaient dénoncer « l’épidémie fasciste ». Marine Le Pen a parlé d’une « secte d’hystériques ».
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