En Hollande la situation de la pratique apparaît hors de contrôle et frappe les plus faibles, telles les personnes affectées de démence ou les patients avec des problèmes psychiatriques, souvent infligée sans qu’elle ait été demandée.
Légalisée en Belgique en 2002, l’euthanasie est passée de 349 cas en 2004, à 945 en 2010, à presque 2040 en 2018, soit donc une augmentation de 247%.
En Hollande la situation est encore plus dramatique : de 1 882 cas d’euthanasie demandée en 2002, on est passé à 3 695 en 2011, 5 306 en 2014, pour atteindre la barre des 6 585 en 2017. Parmi ces euthanasies de 2017, 80 ont été administrées sur des personnes affectées de démence et des patients avec des problèmes psychiatriques, plus des cas de « douce mort » de couples parce qu’un des deux conjoints craignait le veuvage, sans oublier celles pratiquées en l’absence d’une quelconque demande. Des chiffres qui là-aussi décrivent donc une augmentation constante et qui deviennent encore plus alarmants si on les compare au nombre total de décès pour le pays : en 2012 les morts par euthanasie selon la National Review représentaient 12 % des décès hollandais, aujourd’hui c’est environ 25%.
En pratique une mort sur quatre est donnée par la main médicale. Cette situation mortifère de la Hollande ne fait que confirmer, comme la dramatique expérience belge, qu’à chaque fois que la mort assistée est légalisée, elle désintègre le rapport patient-médecin en ouvrant les portes à l’enfer euthanasique.
Francesca de Villasmundo
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