La première bande dessinée publiée par les éditions Salvator est un coup de maître. Il s’agit du premier tome d’une adaptation du thriller apocalyptique du romancier catholique Michael O’Brien qui a été traduit en quatorze langues et dont le héros est un père carme, ancien député, converti du judaïsme, appelé par le Vatican pour une mission secrète décisive : s’approcher d’un dirigeant mondialiste qui se révèle être l’Antéchrist. Le pape – qui n’a rien de l’actuel François – avertit le Père Elijah : « la confrontation finale entre l’Evangile et l’anti-Evangile se tiendra dans les années qui viennent. » Et ce pape de poursuivre : « Parmi les hommes puissants qui rêvent d’un gouvernement mondial, l’un s’achemine vers le pouvoir global. Le Président. Il est vu comme un saint laïc, mais c’est lui qui pose la dernière pierre de l’édifice totalitaire qui se trame. »
Tout le scénario de cette bande dessinée sonne juste. Un prélat y dit : « Un pouvoir global est en train de se mettre en place, qui hait toutes les structures du passé. Et l’Eglise du Christ en premier lieu. » Voilà qui nous ramène directement à ce que nous constatons bel et bien aujourd’hui.
Cet album de bande dessinée repose sur une compréhension profonde du combat spirituel et de la guerre qui se joue entre les forces mondialistes intrinsèquement antichrétiennes et les partisans du Christ. Le scénario de grande qualité est agrémenté par le dessin de Nicolas Doucet qui met tous les codes de la BD moderne au service de ce récit. Le tout aboutit à une belle réussite capable de séduire un public varié. On ne peut qu’encourager à l’offrir à de jeunes gens qui liront plus facilement une bande dessinée qu’un livre.
Dans l’entretien avec Michael O’Brien qui accompagne cette bande dessinée, il met en garde : « (…) nous savons qu’à un moment donné, une génération sera mise à l’épreuve d’une manière radicale, absolue. Tous ceux qui suivent Jésus subiront alors une persécution globale. La génération la moins éveillée, celle qui a été endormie par le péché et l’erreur, droguée par les plaisirs et les tromperies, sera celle-là même que l’Antéchrist dominera ».
A méditer
Père Elijah – Une apocalypse (tome 1), Thomas Oswald (scénario) & Nicolas Doucet (dessins) d’après le roman de Michael O’Brien, éditions Salvator, 64 pages, 16,90 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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