Les attentats étant (temporairement?) stoppés, il est intéressant de faire le point sur un certain nombre de bobards et de poncifs colportés par les médias du système, pour endormir et édulcorer.
Hayat Boumeddienne
Premier bobard lénifiant : les services de renseignement seraient efficaces et déjoueraient quantité d’attentats potentiels. J’observe qu’il a fallu 4 jours pour qu’on retrouve la trace de Hayat Boumeddienne, compagne de l’un des islamo-terroristes. Elle aurait pris un vol Madrid-Istanbul le 2 janvier 2015. La police finit par annoncer qu’elle serait peut-être partie en Syrie, alors que, 48 heures plus tôt, un appel à témoin la concernant avait été émis par la brigade criminelle.
Concrètement, c’est l’improvisation totale, assortie d’une défaillance majeure. La police n’a rien vu venir concernant les attentats. Ce nonobstant, on continue de nous dire que le chiffre exact de djihadistes français en Syrie serait connu et que tout va bien. Mais ils ne sont pas capables de suivre la trace de Hayat Boumeddienne. Cherchez l’erreur.
Incidemment, ayons également une pensée pour Souad Merah, la soeur du loup « solitaire » (ne pas rire) Mohamed Merah, qui est partie en Syrie avec ses proches faire le djihad avec l’argent des Allocs.
Amedy Coulibaly
Deuxième énormité : le parcours d’Amedy Coulibaly, né le 27 février 1982 et tué le 09 janvier 2015, que Le Monde, l’organe officiel des bobos libertaires mondialistes, qualifie gentiment de jeune homme « avec un côté audacieux, chien fou. » On est prié de ne pas rire.
Jugez plutôt son parcours d’inclusion sociétale dans le « faire France » :
– en 2001, à 19 ans : il écope de 3 ans de prison dont un an ferme pour vol aggravé, (c’est-à-dire une peine purement virtuelle dans l’état actuel du laxisme judiciaire),
– en 2004, à 22 ans : il prend 6 ans pour vol à main armée,
– en 2006, à 24 ans : il enrichit son palmarès de 1,5 an pour trafic de stupéfiants, il est condamné 7 fois pour ce type de délits. Mais, compte tenu du laxisme et de l’idéologie anti-carcérale commune à l’UMPS, on peut se demander combien de temps il a réellement passé en prison. Probablement un sous-multiple d’ordre 10.
– entre janvier et mai 2010, Amedy Coulibaly aurait rencontré 4 fois Djamel Beghal, grande figure de l’islamo-terrorisme.
– en 2013, à 31 ans : il améliore ses compteurs de 5 ans pour tentative d’évasion. Là, on est déjà dans le très lourd, car il a participé au projet d’évasion de Smaït Ali Belkacem, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA), condamné pour l’attentat meurtrier du RER B à Paris en 1995.
En clair, depuis plusieurs années, il est déjà rentré dans l’islamo-terrorisme endurci. Incarcéré en détention provisoire en mai 2010, il serait sorti, courant 2014, mais les sources sont incohérentes : mars, mai ou novembre ? On ne sait pas trop, les médias sont totalement dans le flou.
Cerise sur le gateau : Amedy Coulibaly a été très officiellement reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy. Du pur délire bisounours ! Les victimes des islamo-terroristes apprécieront.
Les frères Chérif et Saïd Kouachi
Chérif Kouachi est né le 29 novembre 1982 dans le 10e arrondissement de Paris, et mort le 9 janvier 2015 à Dammartin-en-Goële, bi-national franco-algérien comme Mohamed Merah.
Au début des années 2000, il commence sa radicalisation en fréquentant un petit cercle de jeunes salafistes. Chérif Kouachi rencontre Farid Benyettou, chef du groupe dit des Buttes Chaumont (19e arrondissement de Paris). C’est le début de sa vocation islamo-terroriste. En janvier 2005, il est déjà connu des services de lutte antiterroriste, et appréhendé, alors qu’il s’apprête à prendre l’avion pour Damas.
Il est condamné en 2008 à 3 ans de prison (dont 18 mois avec sursis) pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste », parce qu’il recrute des terroristes pour combattre en Irak. Notons qu’entre 2007 et 2009, il est employé par la gauchisante mairie de Paris, qui s’applique à célébrer soigneusement les fêtes musulmanes, mais Chérif Kouachi finit par être renvoyé pour intégrisme (carrément! On croit rêver).
Vu des USA, Chérif Kouachi et son frère Saïd Kouachi sont répertoriés dans deux bases de données sécuritaires : ils sont interdits de vol sur le territoire des États-Unis d’Amérique et sont sur la « no fly list » du Terrorist Screening Center (interdit de vol par le centre de détection terroriste des USA) ; et ils apparaissent aussi sur celle du TIDE – liste hautement confidentielle contenant les cas de terroristes soupçonnés ou connus.
Alors qu’il est sous « contrôle » judiciaire (ne pas rire), Chérif Kouachi se rend au Yémen voir l’imam Anwar al-Awlaki, que les USA vont juger utile de tuer en septembre 2011, avec un drone. Son frère, Saïd Kouachi, serait resté de long mois au Yémen, car il n’était pas sous « contrôle » judiciaire.
Conclusion
Ces attentats révèlent l’ampleur des défaillances de l’Etat : renseignements inopérants, justice laxiste jusqu’au délire, collusion avec les politiques et les médias, etc. La population est livrée sans défense aux islamo-terroristes, remplis de haine pour la France et cajolés par un Système irresponsable.
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