« Des documents judiciaires révèlent que le chef d’un groupe extrémiste chauvin, arrêté avant l’émeute du Capitole américain, a coopéré avec enthousiasme avec la police après avoir été accusé de fraude en 2012 » écrit un journal peu susceptible d’être incorrect, The Times of Israel.

D’après ce que relate l’en-tête israélienne, le « leader » des Proud Boys, qui ont envahi le Capitole le 6 janvier 2021, est en même temps un indic du FBI.

« Le chef des Proud Boys, peut-on lire dans le quotidien de l’entité sioniste, qui a été arrêté à Washington peu avant l’émeute du Capitole, a déjà travaillé sous couverture et a coopéré avec les enquêteurs après avoir été accusé de fraude en 2012, selon des documents judiciaires. Henry «Enrique» Tarrio a aidé les forces de l’ordre dans diverses enquêtes il y a près de dix ans en fournissant des informations et en se mettant sous couverture, selon les archives. »

The Times of Israël admet que cette révélation a été « une surprise » :

« Proud Boys est un groupe extrémiste chauviniste d’extrême droite […] il a été un agitateur majeur lors des manifestations précédentes et de l’émeute du Capitole le 6 janvier. Les Proud Boys se sont levés contre un « État profond » et travaillent pour briser le système gouvernemental actuel, et les révélations de Tarrio en tant qu’informateur fédéral ont donc été une surprise. »

« Les détails de la coopération de Tarrio qui ont été rapportés pour la première fois mercredi par Reuters, précise le journaliste israélien, ont été trouvés dans une transcription d’une audience de 2014 devant un tribunal fédéral de Floride concernant sa peine pour avoir participé à un programme impliquant la revente de bandelettes de test pour diabétiques. »

Toujours selon les révélations du Times of Israël, Jeffrey Feiler, l’avocat de Tario, aurait vanté, en 2014, la coopération de son client avec le FBI :

« Votre Honneur, franchement, au cours de toutes les années, c’est-à-dire maintenant plus de 30 ans que je fais cela, je n’ai jamais eu de client aussi prolifique en termes de coopération à aucun égard. »

Henry Tario a été arrêté à Washington le 4 janvier, deux jours avant que la foule pro-Trump ne rentre dans le Capitole dans le but d’annuler la victoire du président américain Joe Biden.

Il a été accusé d’avoir vandalisé une bannière Black Lives Matter dans une église noire historique lors d’une manifestation antérieure dans la capitale nationale. La bannière a été arrachée de la propriété de l’église méthodiste unie d’Asbury, déchirée et incendiée en décembre.

Ces informations apportent de nouveaux éléments d’analyses sur les émeutes et des événements du Capitol. Alors que les journaux maisntream s’étaient empressés d’en faire porter uniquement le chapeau à Donald Trump, cet « assaut » pourrait bien avoir été téléguidé par le « Deep State » lui-même… pour mieux anéantir Donald.

Francesca de Villasmundo

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