La petite Adélaïde abandonnée sur la plage de Berk et noyée, a été enterrée discrètement vendredi 7 décembre au cimetière Ouest de la ville de Boulogne-sur-Mer. C’est le carré des indigents qui lui servait de lieu de sépulture. Les employés du cimetière avaient été prévenus vendredi matin ; ils se sont demandés initialement ce que pouvait bien être cette caisse qu’apportaient les pompes funèbres. Assistaient sept personnes dont l’abbé Duminy qui fit une petite homélie déchirante ainsi que les grands-parents de l’enfant. Dès le lendemain une file sans fin d’anonymes venait porter des fleurs déposées sur une petite butte en terre dans laquelle reposait le corps. Une pétition se mit à circuler pour que l’enfant ne puisse rester ainsi enterrée comme un chien. La Municipalité se rendit compte de l’émotion suscitée par cette affaire. A Berck des centaines de personnes s’étaient rassemblées à l’endroit où avait été retrouvé le cadavre de la petite Adélaïde. Mireille Hingrez Cereda, maire de Boulogne, se trouva face à un problème à savoir qu’il était difficile de donner une sépulture à une personne qui n’avait pas été déclarée à l’Etat civil et dont on ne savait pas la date de naissance. Avec honneur, elle prit sur elle de faire construire une tombe décente ; ce qui fut annoncé dimanche.
Faut-il rappeler les terribles paroles de l’avocate de Fabienne Kabou, Maître Fabienne Roy Nansion pour justifier cet assassinat ? Il fallait considérer que l’enfant avait été « euthanasiée ». Sa mère ? « elle entrevoyait pour cet enfant un avenir sombre ». « La vie qu’elle aurait eue, c’était une maladie dont je l’ai soustraite ».
Cette affaire épouvantable est probablement le stade ultime de l’euthanasie qui prétend donner une « mort dans la dignité » pour une vie « qui ne mérite pas d’être vécue ».
Jean-Pierre Dickès
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