Sur le Vieux continent, les églises se vident et les mosquées se remplissent… se remplissent tellement que les églises désaffectées deviennent, non seulement restaurants, hôtels, appartements, mais aussi mosquées !

Il y avait une fois une Europe des cathédrales, des clochers et des petites chapelles romanes… Il y avait ! Parce qu’aujourd’hui bien trop de clochers ne sonnent plus l’Angelus. Et rares ne sont pas les cas où ils se retrouvent transformés en minarets… L’Europe vend ses églises aux envahisseurs mahométans : là où se trouvait l’autel il y a maintenant des tapis, les bancs et les agenouilloirs ont disparu pour laisser place à des tables, et l’arabe retentit sous les nefs où pendant des siècles les fidèles ont prié en latin, la langue sacrée de la Chrétienté. Pendus au murs, ce ne sont plus des tableaux des saints et de la Vierge mais des horloges qui donnent l’heure et la position de La Mecque.

Une enquête réalisée par le quotidien italien La Stampa raconte ce changement d’identité, ce grand remplacement, qui parcourt l’Europe de la Sicile à la Scandinavie. Dans le nord de la Hollande, ces dernières années, presque un tiers des églises a changé de destination, et certaines sont devenues des mosquées. Même chose en Allemagne, en France, en Suède, en Belgique et au Royaume-Uni. Dans la nouvelle Angleterre, multi-ethnique, multi-culturelle et multi-confessionnelle, ce sont des dizaines d’édifices chrétiens qui ont été achetés à des prix avantageux par les représentants de la communauté islamique de Manchester, Bradford ou Londres. En Allemagne depuis les années 2000, pour 500 églises qui ferment leurs portes, ont été inaugurées plus de 100 mosquées, grâce aux donations provenant surtout de Turquie. A Duisburg, dans la région du Nord Rhin-Westphalie où se concentre la plus importante communauté salafiste allemande, la mosquée de la ville a pris la place d’une église. Même chose à Hambourg où une église abandonnée est devenue le centre islamique Al Nouar.

La plus grande mosquée de Scandinavie a été inaugurée, le printemps dernier à Malmö, en Suède, par la Wafk, fondation islamique sunnite suédoise, proche des Frères musulmans. Elle a été financée avec 3 millions d’euros provenant du Qatar.

En France aussi, les églises deviennent lieux de culte musulman. En chaire, à la place du curé, prêche l’imam en chair et os, turban et djellaba… Le cas le plus fameux est celui de l’ancienne église de Saint-Jean de-la-Rive-de-Graulhet qui en 1981 a été reconvertie en la mosquée Nour El-Mouhammadi. A Marseille, où les musulmans représentent, écrit le journal La Stampa, 40 % de la population, la synagogue à côté du Vieux Port a été vendue et transformée en un centre islamique. Et selon l’enquête du quotidien italien, reprise par Vatican Insider, l’association marseillaise islamique Al Badr a des vues sur d’autres édifices religieux du sud de la France : « Je ne serai pas étonné, déclare Omar, jeune algérien, soutien de al Badr, que d’ici quatre ou cinq ans, les églises et les synagogues converties en mosquée deviennent cinq à dix sur la côte d’Azur. Mais ce n’est pas une guerre de position, que cela soit clair, c’est simplement le monde qui change. »

En Italie, pour l’instant, seules deux églises ont été transformées en mosquées. Toutes deux dans la Sicile d’où les Normands chassèrent les arabes musulmans, au XIe siècle. Depuis les années 90, dans l’église de San Paolino des Jardiniers, à la place du Credo on récite la Shahādah. Ce fut la première église d’Italie à avoir été désacralisée et attribuée comme lieu de culte pour la communauté musulmane. L’autel baroque ad orientem a été enlevé pour laisser place aux tapis des fidèles tunisiens qui s’agenouillent dans la même direction mais pour prier vers la Kaaba.

Dans la capitale de la Chrétienté, les centres culturels islamiques se multiplient à vue d’œil. Dans les quartiers périphériques romains, comme celui multi-ethnique de Tor Pignattara, dans un rayon d’une centaine de mètres on compte des dizaines de mosquées dans des garages, des caves, des magasins. Les lieux de culte musulmans semblent être très bien intégrés dans le tissu social urbain. Parfois même, et c’est le cas de celui de Via Moncenigo, dans le quartier des Prati, ils se trouvent à deux pas de la Basilique Saint-Pierre…

Et il y en a qui osent parler de Grand Remplacement…

Francesca de Villasmundo

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