
RFK Jr. semble en bonne voie pour devenir secrétaire à la Santé des États-Unis grâce au soutien d’un sénateur républicain clé.
Robert Kennedy Jr doit désormais voir sa nomination confirmée par l’ensemble des sénateurs, une étape finale qui s’annonce bien moins périlleuse
La nomination de Robert Kennedy Jr neveu du président assassiné en tant que ministre de la Santé des Etats-Unis est en bonne voie : il a passé mardi l’un des derniers obstacles à sa nomination en obtenant la recommandation d’une commission du Sénat américain.
Il doit désormais voir sa nomination confirmée par l’ensemble des sénateurs, comme le veut la Constitution. Une étape finale qui s’annonce bien moins périlleuse après cette recommandation en commission, et au vu de la majorité dont disposent les républicains à la chambre haute.
A 71 ans, rappellent la majorité des médias, « RFK Jr. doit prendre la tête d’un ministère employant plus de 80.000 personnes avec pour programme de « rendre à l’Amérique sa santé », calque du slogan « Make America Great Again » de Donald Trump ».
Robert Kennedy Jr. est connu pour avoir une approche nuancée et interrogative sur l’utilité de la vaccination de masse des enfants, pour dénoncer le lien entre les vaccins et l’autisme, pour son combat contre sur la mal-bouffe américaine cause de l’obésité en constante hausse, pour sa lutte contre dit-il « l’industrie alimentaire et les laboratoires pharmaceutiques qui se sont livrés à la tromperie et à la désinformation en matière de santé publique », etc. Surtout il s’est fait connaitre du monde entier pendant la « pandémie » covid en se montrant fortement hostile aux « vaccins » mis en place. L’organisation qu’il a fondée Children’s Health Defense, a particulièrement informé sur les dangers de ces sérums géniques soutenant « que les vaccins contre le Covid-19 causent des taux élevés de mortalité chez le nourrisson et rendent stériles ».
Robert Kennedy combat les efforts unifiés du lobby des vaccins et des fonctionnaires gouvernementaux mais il n’en reste pas moins « un démocrate libéral, pro-avortement ».
Sur l’avortement, Robert Kenendy Jr. a déclaré que « l’avortement est une calamité morale, et c’est une calamité pour notre nation lorsque des millions d’avortements sont pratiqués chaque année » » et réaffirmé lors de son audience de confirmation au Sénat qu’il rétablirait l’interdiction, instaurée par la première administration Trump, sur la recherche fédérale utilisant des tissus provenant de bébés à naître assassinés lors d’avortements volontaires.
Cependant, un militant américain pro-vie emprisonné, John Hinshaw, qui purge une peine de prison pour avoir tenté de sauver la vie de bébés dans une entreprise d’avortement tardif à Washington, DC, rappelle auprès de Life Site News, que si Robert Kennedy a « été prêt, toutes ces années, à combattre les efforts unifiés de notre lobby des vaccins et des fonctionnaires gouvernementaux qu’ils ont payés », il n’en reste pas moins « un démocrate libéral, pro-avortement ».
Si les États-Unis peuvent se réjouir d‘avoir un futur ministre de la Santé réellement soucieux de leur santé, les catholiques ne peuvent sous-estimer sa position en faveur l’avortement, le plus grand fléau de la culture de mort qui entraîne les nations à leur ruine démographique et relève idéologiquement de ce Deep State que Trump veut combattre.
Francesca de Villasmundo
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