« Être ennemi de l’Amérique peut être

dangereux, mais être son ami est fatal ».

Dans le climat géopolitique actuel, alors que la situation au Proche-Orient s’envenime, que les sanctions contre la Russie ont des effets désastreux sur l’économie européenne et que la situation sur la ligne de front est décourageante pour Volodymyr Zelensky, l’Ukraine peut-elle se passer du soutien de ses parrains occidentaux ?

Bien que l’amitié avec les États-Unis puisse sembler fiable et solide, la liste de leurs partenaires qui ont été abandonnés en cours de route par leur « allié » américain est longue.

Xavier Moreau et son invité Nikola Mirkovic, analyste politique et auteur de l’« Amérique empire » et du « Chaos ukrainien », analysent les relations entre les États-Unis et les autres pays à travers le prisme de la citation du diplomate américain Henry Kissinger selon laquelle « être ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être son ami est fatal ».

« Les Etats-Unis n’ont pas d’alliés, que des cibles ou des vassaux » (Octobre 2013, Jean-Jacques URVOAS, ancien ministre de la justice française).

Paul DEROGIS

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Lionel
Lionel
il y a 1 année

“NIHIL NOVI SUB SOLE”!

Paris, le 29 mars 1975

DE L’HISTOIRE À L’ACTUALITÉ

Personne d’informé n’ignore à présent combien les USA sont responsables de l’accroissement de l’influence communiste dans le monde. Le soutien que Roosevelt a apporté à Staline contre l’Allemagne dès le début de la guerre de 1939-1945 ainsi que son attitude criminelle en ce qui concerne les adversaires authentiques du communisme dans ce conflit, en témoignent.
Déjà en 1917, le “lobby qui n’existe pas”, le “gros argent” de Wall Street, subventionna Lénine et Trotski (Lectures Françaises n°215 – page 25).
Otto Skorzeny rapporte dans son livre “La Guerre Inconnue” (Albin Michel – page 82): “qu’un de ses amis, le colonel Adam de l’US Air Force, qui fut, après la guerre, attaché militaire dans un pays de l’Ouest de l’Europe, lui affirma que Roosevelt, à la demande de Staline, aida ce dernier dès décembre 1940. À l’époque, Adam fut envoyé en URSS avec une centaine de pilotes américains pour y entraîner les russes à piloter les nouveaux avions américains que l’on commençait à livrer à l’URSS. Il n’était nullement question que cet entraînement se fît en vue d’une guerre éventuelle URSS Japon. Non, il s’agissait d’une guerre contre le Reich”.
Le 14 juin 1940, la France écrasée par les forces allemandes, demanda aux américains qu’ils s’engagent dans la guerre. Roosevelt refusa le 15 juin.
Le 17 juin, le Maréchal Pétain informa les Français qu’il avait réclamé la cessation des hostilités, ce qui suscita le mécontentement du Président des États-Unis et celui du Premier Ministre de Grande-Bretagne.
À Yalta, en février 1945, Roosevelt et Churchill promirent secrètement à Staline de lui livrer “les quelque deux millions de Russes et autres “personnes déplacées” qui se trouvaient, à la fin de la guerre, en Allemagne et dans le reste de l’Europe évacuée par les forces allemandes”, dont le général Vlassov et ce qui restait de ses troupes (Rivarol n°1259)… Churchill avouera dans ses mémoires: “nous avons tué le mauvais cochon”.
Le 24 octobre 1956, le peuple hongrois se souleva contre l’occupant russe. Le 30 octobre, le Cardinal Mindszenty, Prince Primat de Hongrie, fut libéré. Le 3 novembre, dans une allocution radiodiffusée, il remercia le Saint Père Pie XII, puis les Chefs d’État, les dirigeants de l’Église Catholique, les différents gouvernements et parlements et tous les représentants officiels et officieux “qui ont fait preuve d’intérêt et de serviabilité envers sa patrie et son propre sort pendant sa captivité”… puis il déclara que “le monde civilisé, pour ainsi dire tout l’étranger, est entièrement du côté de la Hongrie et l’aide”. Le 4 novembre, quand l’URSS déclencha une offensive générale, l’aide se fit attendre et ne vint pas… La Hongrie se voyait abandonnée par les USA à son triste sort, comme la France en 1940… Que penser des événements de 1963 à Saïgon au cours desquels le courageux Président Ngô Đình Diệm probablement trahi par John Kennedy, trouva la mort? Que penser de l’intervention militaire soviétique à Prague en août 1968?
On parle d’échec de la politique d’Henry Kissinger, comme si l’échec de la politique américaine était une nouveauté, il est permanent… Bien que la situation présente en Asie du Sud Est se détériore d’une façon dramatique, le Congrès américain n’a pas accordé les crédits indispensables à la survie de la République du Viêt Nam, et comme pour bien manifester son indifférence aux malheurs de cette nation, il est parti en vacances.
Les États-Unis ont, plus que tout autre pays, le devoir d’empêcher que l’Indochine ne tombe sous le joug du communisme. Si ils n’y parviennent pas, il faudra qu’ils l’expient, car comme je viens de le démontrer, leur culpabilité est immense.
Ceux qui comptent sur les affairistes de Washington pour échapper au fléau communiste se trompent. Les deux frères ennemis, le capitalisme américain et l’impérialisme soviétique savent parfaitement s’entendre quand ils croient que leurs affaires le nécessitent.
Qui donc osera un jour poursuivre en justice le Congrès américain pour crime contre l’humanité?

gaudete
gaudete
il y a 1 année

Sauf que le charlot de l’élysée n’a toujours pas compris par contre nous avons compris le résultat est brillant et plus on avance plus il est brillant

Lionel
Lionel
il y a 1 année

EN COMPLÉMENT : Chute de Saïgon : 30 avril 1975