C’est une victoire sans précédent pour la culture de vie : ce mardi 14 mai, le Sénat de cet État américain a adopté la loi la plus répressive du pays en matière d’avortement. Il prévoit notamment de lourdes peines de prison pour les médecins pratiquant l’IVG, allant de 10 à 99 ans de prison et aucune exception ne sera tolérée en cas de viol ou d’inceste. En revanche, elle sera tolérée en cas d’urgence vitale pour la mère ou d’anomalie létale du fœtus.
Un texte qui a été promulgué par le gouverneur de l’État, Kay Ivey, mercredi 15 mai, cette dernière justifiant son soutien à cette loi en ce que « toute vie est un cadeau de Dieu ». Cependant même s’il a été signé, ce document va immanquablement être contesté devant les tribunaux par les associations pro-avortement, l’Association de défense des droits civiques (ACLU) a déjà annoncé son intention d’aller en justice pour en empêcher l’application.
Si le projet de loi est invalidé par les tribunaux, l’Alabama devra faire appel dans l’espoir d’aller jusqu’à la Cour suprême. C’est en fait l’ambition affichée des militants pour la vie, opposants à l’avortement : convaincre la plus haute cour de justice du pays de revenir sur sa décision de 1973, «Roe v. Wade», qui permet aux femmes d’avorter en application du droit individualiste et libertaire énonçant « que chaque femme dispose de son corps ».
En Géorgie, le gouverneur a récemment signé une loi similaire interdisant l’avortement dès que les battements de cœur du fœtus étaient détectés.
Après le Mississippi et le Texas, l’Alabama signe la fin de l’avortement, ou presque.
Francesca de Villasmundo
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