Le président de la Chambre, Kevin McCarthy, a ordonné mardi une enquête de destitution contre Joe Biden
Le président de la Chambre, Kevin McCarthy, a ordonné mardi une enquête de destitution contre Joe Biden

Le président de la Chambre, Kevin McCarthy, a ordonné mardi une enquête de destitution sur l’implication présumée du président Biden dans les accords commerciaux étrangers de son fils Hunter Biden.

« Les républicains de la Chambre ont découvert des allégations sérieuses et crédibles sur la conduite du président Biden. Prises ensemble, ces allégations dressent le tableau d’une culture de corruption », a déclaré McCarthy (Républicain de Californie) au Capitole.

Les républicains de la Chambre ont découvert des allégations sérieuses et crédibles sur la conduite du président Biden, qui dressent le tableau d’une culture de corruption

« Grâce à nos enquêtes, nous avons découvert que le président Biden a menti au peuple américain sur sa propre connaissance des relations commerciales étrangères de sa famille », a accusé le président de la Chambre.

« Des témoins oculaires ont déclaré que le président avait participé à plusieurs appels téléphoniques et eu de multiples interactions. Les dîners ont rapporté des voitures et des millions de dollars à ses fils et aux partenaires commerciaux de son fils. »

Biden a affirmé à plusieurs reprises qu’il n’avait jamais parlé avec son fils Hunter ou son frère James de leurs projets à l’étranger, mais les déclarations des témoins et les enregistrements de l’ordinateur portable abandonné de Hunter et d’autres sources montrent le contraire.

« Je ne prends pas cette décision à la légère. Quel que soit votre parti ou pour qui vous avez voté, ces faits devraient concerner tous les Américains », a déclaré McCarthy.

« Le peuple américain mérite de savoir que les fonctions publiques ne sont pas à vendre et que le gouvernement fédéral n’est pas utilisé pour dissimuler les actions d’une famille politiquement associée. »

Les allégations d’abus de pouvoir, d’obstruction et de corruption justifient une enquête plus approfondie de la part de la Chambre des représentants

McCarthy a cité des relevés bancaires montrant que plus de 20 millions de dollars ont été transférés de Chine, du Kazakhstan, de Roumanie, de Russie et d’Ukraine à la famille Biden et à ses associés.

Il a également souligné l’accusation selon laquelle Joe et Hunter Biden auraient reçu 10 millions de dollars de pots-de-vin de la société gazière ukrainienne Burisma, qui versait à Hunter jusqu’à 1 million de dollars par an à partir de 2014 alors que son père dirigeait la politique américaine envers l’Ukraine.

« Malgré les graves allégations, il semble que la famille du président se soit vu offrir un traitement spécial par la propre administration de Biden », a déclaré McCarthy – faisant référence aux allégations des dénonciateurs selon lesquelles l’enquête criminelle en cours contre Hunter pour fraude fiscale et autres infractions présumées aurait été dissimulée.

« Il s’agit d’allégations d’abus de pouvoir, d’obstruction et de corruption », a poursuivi le président de la Chambre.

« Ils justifient une enquête plus approfondie de la part de la Chambre des représentants. C’est pourquoi je demande aujourd’hui à notre comité de la Chambre d’ouvrir une enquête formelle de destitution du président Joe Biden. »

McCarthy a ajouté :

« Cette prochaine étape logique donnera à nos comités tout le pouvoir de rassembler tous les faits et réponses pour le public américain. C’est exactement ce que nous voulons savoir, les réponses. Je pense que le président voudrait également répondre à ces questions et allégations. »

L’enquête formelle de la Chambre sur le Président sera soumise au vote

L’orateur a déclaré que le président du comité de surveillance, le républicain James Comer, le président du comité judiciaire, le républicain Jim Jordan, et le républicain Jason Smith dirigeraient l’enquête.

L’enquête formelle de la Chambre sur le Président sera soumise au vote, et est destinée à aboutir à une inculpation et à un procès qui se dérouleront devant le Sénat transformé en organe de jugement. Cette enquête de destitution ne signifie pas nécessairement que Biden sera destitué, notamment en raison du fait que les Républicains ne détiennent qu’une majorité de 10 voix, mais il est largement attendu que des articles de destitution soient rédigés et examinés.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Ian Sams, a qualifié la déclaration de McCarthy de « politique extrême à son pire ».

Parallèlement à cette menace de destitution, le gouvernement de Joe Biden doit faire face à d’autres accusations concernant son ingérence pour censurer les contenus des réseaux sociaux au moment de la « pandémie » de covid.

La Cour d’Appel des États-Unis a établi de son côté que la Maison Blanche, l’administration Biden et le FBI ont probablement violé le premier amendement de la Constitution américaine pendant la « pandémie » de covid.

La Cour d’Appel des États-Unis, dans l’affaire Missouri contre Biden, a établi avec une sentence que que la Maison Blanche, l’administration Biden et le FBI ont probablement violé le premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d’expression, poussant les grandes entreprises technologiques à supprimer des médias sociaux certains messages qui diffusaient des informations qualifiées de « fakes » sur Covid et les élections.

D’après ce qui ressort, l’administration Biden a « forcé les plateformes à prendre leurs décisions de modération avec des messages d’intimidation et des menaces de conséquences négatives ». Parmi les plateformes concernées figurent également les géants Facebook, Twitter (désormais X), YouTube et Google.

En d’autres termes, le gouvernement américain influencerait indûment les décisions de toutes les principales plateformes sociales concernant la publication ou la suppression de messages liés à la pandémie de Covid-19, mais aussi les élections au Congrès organisées en 2022. Dans quel but ? Dans le but de proposer un récit conforme à ce que soutient l’administration et de pousser le public à se faire vacciner. Les juges soupçonnent que cette influence de la Maison Blanche sur les plateformes est toujours active.

Malgré ces graves accusations de toutes parts, aux dernières nouvelles, Joe Biden reste le candidat des Démocrates pour les prochaines élections présidentielles en 2024, ce qui laisse supposer que le parti radical-chic est démuni en postulants présidentiables.

Francesca de Villasmundo

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