
Le massacre continue à Gaza mais le Premier ministre israélien reste opposé à l‘hypothèse d’un Etat palestinien.
Israël déclare que la phase de haute intensité était terminée dans le nord de Gaza mais cela est encore du domaine du mirage
Quelque chose bouge en Israël, même s’il n’est pas possible de faire des prévisions fiables sur ce qui se passera sur le futur de la guerre. Israël s’est aligné sur les suggestions américaines en annonçant une nouvelle phase de la guerre. Le ministre de la Défense Gallant a déclaré cela en déclarant que la phase de haute intensité était terminée dans le nord de Gaza et qu’elle se terminerait bientôt à Khan Younis. Une annonce accompagnée du retrait d’une partie des forces déployées dans la bande.
Pour l’heure, le cessez-le-feu dans la bande de Gaza apparaît comme un mirage, alors que les roquettes du Hamas continuent d’être lancées sur Israël, que l’offensive israélienne bat toujours son plein et que tout le Moyen-Orient s’est enflammé entre-temps, de la mer Rouge à l’Iran, de la Syrie au Pakistan. Pourtant, l’indiscrétion du Financial Times fait naître l’espoir d’un arrêt des hostilités. Selon le journal britannique, les Etats arabes, avec Ryad en tête de pont, travaillent sur une initiative visant à garantir un cessez-le-feu et la libération des otages encore aux mains du Hamas. Il s’agirait d’une démarche qui s’inscrit dans un plan plus large, qui pourrait proposer à Israël une normalisation des relations avec le monde arabe, à condition que l’État juif accepte de prendre des mesures « irréversibles » vers la création d’un État palestinien.
Les Etats arabes travaillent sur une initiative visant à garantir un cessez-le-feu et la libération des otages à condition que l’État juif accepte la création d’un Etat palestinien
Les responsables arabes, qui espèrent présenter officiellement le plan d’ici quelques semaines, en ont déjà discuté avec l’administration américaine et les gouvernements européens, appelés à reconnaître formellement l’État palestinien ou à soutenir l’adhésion à part entière des Palestiniens à l’ONU. L’accord inclurait également une sorte de récompense, la formalisation des liens entre l’Arabie saoudite et Israël, qui étaient en cours d’élaboration avant que le Hamas n’attaque brutalement Israël le 7 octobre et ne s’effondrent ensuite avec l’explosion du conflit armé.
Jusqu’à présent, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est déclaré contre la naissance d’un État palestinien et s’est même défini en décembre comme « fier » de l’avoir empêchée. Un « non » réitéré hier, bien que les États-Unis aient expliqué à plusieurs reprises que le Hamas ne peut pas être éliminé par les seuls moyens militaires et que ne pas le reconnaître entraînerait des tensions perpétuelles.
« J’ai arrêté de tenter de nous imposer une réalité qui aurait porté atteinte à la sécurité d’Israël », a commenté Netanyahu, confirmant le climat tendu entre les deux alliés et provoquant une réponse de la Maison Blanche, qui a plutôt réaffirmé la conviction des deux États comme étant la « meilleure solution ». La veille, le Hamas s’était également déclaré totalement opposé à la solution à deux États.
Le Premier ministre israélien reste opposé à l‘hypothèse d’un Etat palestinien
Pendant ce temps, les travaux se poursuivent sur l’autre question fondamentale : l’avenir de la bande de Gaza une fois la guerre terminée. Selon Sky News Arabia, les États-Unis chercheraient un accord avec Israël et les pays arabes pour que l’Autorité nationale palestinienne (ANP) puisse gouverner la bande de Gaza après le conflit, avec une administration initialement civile, renforcée uniquement par la police. En réalité, même l’idée de confier à l’avenir le pouvoir à l’ANP à Gaza n’a jamais plu à Netanyahu qui reste opposé à l‘hypothèse d’un Etat palestinien
En décembre, le Premier ministre israélien avait promis : « Tant que je serai Premier ministre, l’ANP ne gouvernera pas la bande de Gaza ». Mais les États-Unis et les pays arabes tentent à nouveau, Washington s’efforçant depuis un certain temps de convaincre le gouvernement israélien de mettre fin au conflit au plus vite, pour éviter qu’Israël ne perde complètement le soutien de l’opinion publique internationale. La proposition sur l’avenir de Gaza inclut « la formation des services de sécurité palestiniens, à l’exclusion de l’implication du Hamas et de toute organisation armée qui s’oppose à la solution à deux États ». Quant aux garanties de sécurité, Washington travaillerait à la présence de forces d’interposition arabes et internationales entre la bande de Gaza et Israël et entre la bande de Gaza et les frontières égyptiennes.
L’avenir de la bande de Gaza une fois la guerre terminée
Un fil d’espoir vient du président israélien Herzog, depuis le Forum de Davos : « Les Israéliens ont perdu confiance dans le processus de paix », a-t-il admis, pour ensuite ajouter qu’ « Israël veut un avenir dans lequel nous pouvons coexister avec les Palestiniens. Mais avant de parler d’une solution à deux États, il faut des garanties de sécurité ».
Confronté aux futures élections présidentielles américaines, l’administration de Joe Biden veut éviter à tout prix le discrédit en raison et de la défaite ukrainienne qui aura couté des centaines de milliers d’hommes et des milliards de dollars, et du massacre des Gazaouis par son allié israélien. Les États-Unis insistent donc auprès de l’Etat hébreux sur la modération. Il y a deux jours, en effet, une indiscrétion d’Axios rapportait que Biden, -en clair c’est-à-dire l’Etat profond américain qui dicte réellement la politique des Etats-Unis-, « manquait de patience » avec Netanyahu.
Une impatience qui n’effraye pas Bibi, sûr de lui et de l’amure protectrice qu’est la victimisation constante d’Israël en référence à la 2nde guerre mondiale dès qu’on monte le ton avec lui. Pour l’instant, il ne se range pas du côté de la solution à deux Etats : il a ainsi déclaré aux États-Unis qu’il était opposé à « tout » État palestinien dans une résolution d’après-guerre.
Francesca de Villasmundo
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Dans l’islam, il n’y a pas de hiérarchie, à la différence de l’ordre établi par Dieu dans l’Eglise. Du coup, l’homme s’est fait son propre Dieu au sein de la famille. Comme ils en sont encore à l’ancien testament, puisqu’ils ne croient pas au Messie, il est normal qu’ils en soient encore à la loi du plus fort, c’est-à-dire on fait sa loi par la force. C’est un ordre naturel, puisqu’ils ne croient pas à la grâce apporté par le nouveau Testament , grâce qui est bien supérieure à la loi.
Ce qu’il est difficile de comprendre, c’est comment les femmes en restent-elles là elles aussi ? C’est la peur. Point d’amour donc, mais que de la peur. Belle religion et belle union entre un homme et une femme, en vérité, fondées sur la peur… On est loin du christianisme et de Dieu-Amour. « Deus caritas est » (st jean).
faux nulle redoublement demandé. Vous n’y connaissez rien mais vraiment rien. Nous reconnaissons Jésus Fils de Marie (que la paix soit sur lui)le Messi. il est le seul homme à avoir été élevé et doit revenir combattre le faux messi. Ne dites pas n’importe quoi nous considérons Marie comme la meilleure des femmes. Avez vous pris la peine de lire la sourate Mariam (Marie) pour savoir comment nous considérons Jésus Fils de Marie (que la paix soit sur lui). L ignorance est un grand danger et finalement votre raisonnement ne vaut pas mieux que ces mecs qui décident qu’on peut taper une femme pour un oui ou pour un non. Avant d’attaquer l’Islam comme un bon petit soldat lobotomisé il serait judicieux de faire revenir les catholiques dans l’échiquier politique pour reprendre le pouvoir. En tant que musulman il m’est préférable de tellement loin d’avoir un roi chrétien plutôt que toute cette clique révolutionnaire. Et n’oubliez pas daech sont les mêmes qui ont massacré les vendéens avec le même lot d atrocités. S’il vous plaît ne vous trompez pas d’ennemi et ne ramenez pas une religion à la décision de quelques énergumènes.
Mon pauvre ami, c’est vous qui n’y connaissez rien du tout. Si vous reconnaissiez Jésus comme le Messie, Il serait votre Dieu ! Jésus est Dieu. Et vous ne seriez pas musulman. Vous vivez en pleine contradiction.
Quant à Marie, elle est Mère de Dieu et non pas seulement « la meilleure des femmes », elle est l’Immaculée Conception, c’est-à-dire au-dessus de toute créature après Jésus.
Vous êtes un ignorant en plus d’un hérétique. Mais si vous êtes bien humble, vous pouvez vous convertir au catholicisme, car Dieu ne refuse ses grâces à personne.
Vive, Jésus, Marie, Joseph et gloire à la Très Sainte Trinité !
Très bonne analyse. Ces femmes en réalité n’ont pas le choix ; elles doivent supporter. Je suis étonné d’ailleurs qu’il y ait une sorte de collusion entre le féminisme et l’islam. En fait ils ont un objectif commun qui est de détruire le christianisme.
Alors une partie des féministe combat la situation des femmes qui se font battre. Certes cela peut exister dans nos civilisations occidentales ; mais c’est quand même marginal. Ces féministes cependant n’osent pas nommer l’islam qui maintient les femmes en état de soumission. J’ai eu dans ma clientèle des Turcs. Ils étaient honnêtes, travailleurs, fiers au bon sens du terme et je m’entendais très avec eux…Sauf que les femmes n’avaient pas le droit de sortir seules. Leurs filles quand elles étaient nubiles étaient envoyés en Turquie pour se marier avec des hommes qu’elles n’avaient jamais rencontrés auparavant. De par ce fait, ils avaient droit à la nationalité française.
En revanche aux Philippines se sont souvent les femmes qui sont les chefs de famille alors que ce pays est très catholique.
ouaip, il est pénible de penser qu’elles n’ont pas le choix, que Dieu n’offre pas à tout le monde la possibilité de la conversion, et donc de la liberté.
Pratique allègrement utilisée en France, on se cache la face, mais ça existe bel et bien. Doucement du voile nous passerons à d’autres méthodes, tenue, comportement, fréquentation etc. les premiers qui le toléreront seront nos politiques chiffes molles et laxistes. Le mondialisme islamique ronge doucement nos démocraties jusqu’à les rendre inoffensives.
Battre les femmes sont des pratiques d’un autre âge. Il faut remonter aux Romains il y a 2000 ans qui avaient droit de vie et de mort sur les enfants.