Si l’État islamique, aux pratiques obscurantistes et détestables, favorise l’esclavage sexuel en terre d’Islam, il interdit à l’homme d’avoir un quelconque rapport sexuel avec une esclave enceinte.
Pour pallier à cet inconvénient, pour que leurs miliciens soient toujours satisfaits, le Calife a tout simplement permis le recours à un moyen des plus modernes, la pilule contraceptive, que Mahomet ne connaissait pas en son temps. C’est devenu la pilule de l’esclavage ! Pas de repos pour les pauvres femmes, prisonnières des fous d’Allah, devenues objet sexuel.
C’est la terrible histoire qu’a raconté le New York Times, d’après le témoignage de jeunes femmes Yazidi qui ont pu s’enfuir de cet enfer islamique.
« Chaque jour je devais ingurgiter une pilule devant lui, raconte à Rukmini Callimachi une fille de 16 ans devenue esclave sexuelle des combattants de Daesh. Il me donnait une boîte par mois. Quand elle était finie, il m’en donnait une autre. »
Elle ne savait pas que c’était une pilule contraceptive. Violentée constamment par les miliciens, les hommes du Califat la lui donnaient pour pouvoir continuer à la violer sans qu’elle ne tombe enceinte.
Et au moins une fois, raconte le NY Times, sur la base des témoignages, une jeune fille a été contrainte d’avorter. Afin qu’elle puisse continuer à être abusée.
Une des autres adolescentes raconte qu’elle a été vendue 7 fois, et à chaque fois, les acquéreurs potentiels demandaient la preuve qu’elle ne soit pas enceinte.
Les femmes interviewées rapportent que pour obtenir cette assurance, avant d’être vendues les esclaves sexuelles sont emmenées à l’hôpital afin de procéder à des tests afin de déterminer si elles sont ou non enceintes. Et elles confient comment elles attendaient avec appréhension le résultat : si elles sont enceintes elles portent l’enfant d’un de leurs violeurs, si elles ne le sont pas, elles continueront à être violentées.
Cette vie cauchemardesque à laquelle ces femmes syriennes, kurdes ou irakiennes, Yazedis ou chrétiennes, mais aussi musulmanes, sont soumises, n’est qu’une autre des tristes conséquences désastreuses de ces guerres americano-israëliennes déclenchées, par volonté de puissance, au Moyen-Orient.
Mais pour les bien-pensants, philo-américains, philo-sionistes et vertueux démocrates, qui ont poussé à ces folies guerrières, ce ne doit être qu’un simple dégât collatéral, juste un petit détail insignifiant, au regard du grand œuvre mis en chantier par ceux qui veulent être les futurs maîtres du monde !
« D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite. … Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. »
écrivait Michael Ledeen, membre du groupe des néoconservateurs de Georges Bush dans The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur).
Ou encore, en 1982, l’israélien Oded Yinon, analyste du ministère israélien des Affaires étrangères, ne préconisait-il pas, afin de construire ce grand Israël, le messie terrestre tant attendu :
« La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Égypte, la Syrie, l’Irak et toute la péninsule arabe. Au Liban, c’est déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël sur son front Est. A court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces États. La Syrie va se diviser en plusieurs États, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un État alaouite chiite ; la région d’Alep, un État sunnite ; à Damas, un autre État sunnite hostile à son voisin du nord verra le jour ; les Druzes constitueront leur propre Etat, qui s’étendra sur notre Golan, dans le Hourane et en Jordanie du Nord. »
Que pèse la vie de ces milliers de femmes dans ce redécoupage de l’ensemble du Moyen-Orient visant à « refaire le monde arabe » pour assurer la survie – et élargir la puissance – de l’état d’Israël » et « établir les États-Unis comme l’unique superpuissance internationale »* ?
Rien.
Francesca de Villasmundo
* In The high priests of war de Michael Collins Piper, écrivain américain, paru en 2004.
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