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Et si ça arrivait à Paris ? L’eau de Damas empoisonnée par les « rebelles » islamistes « modérés »

Syrians, who were evacuated from the last rebel-held pockets of Syria's northen city of Aleppo, arrive on December 19, 2016 in the opposition-controlled Khan al-Assal region, west of the embattled city. Gunmen attacked buses sent to evacuate people from two pro-regime villages in northwest Syria on December 18, 2016 but a senior military source said the incident should not disrupt parallel evacuations from Aleppo. Thousands of people were to leave the last rebel-held parts of the northern city of Aleppo in exchange for residents leaving Fuaa and Kafraya, Shiite villages, in the neighbouring province of Idlib. According to the Syrian Observatory for Human Rights, around 500 people left in a dawn convoy out of Fuaa and Kafraya. / AFP PHOTO / Omar haj kadour

Cela fait 13 jours que le Front al-Nosra (Fatah-al-Cham) a empoisonné les sources d’alimentation en eau de la capitale syrienne. Un acte de terrorisme abominable envers plus de 5,5 millions de civils; acte dont les médias mainstream cachent l’origine par solidarité avec ces prétendus « rebelles » chers aux autorité françaises et occidentales, et pour au contraire accabler le gouvernement syrien dont ils ont tant de mal à digérer la victoire à Alep. 

Les Damascènes sont pour le treizième jour consécutif en quête d’eau potable dans la conjoncture où les terroristes du «Front al-Nosra» ont contaminé au diesel l’eau potable qui arrive à Damas depuis la région de Wadi Barada mais aussi d’Aïn al-Fijé, principale source d’eau de la capitale. Les Damascènes ont demandé à l’armée syrienne de mettre fin à cette situation difficile. (Source : alahed)

Wadi Barada est un secteur contrôlé par le «Front al-Nosra» où se trouvent les principales sources d’approvisionnement en eau potable de la capitale et de ses environs. De ce fait l’armée syrienne tente de libérer les lieux où les combats font rage.

Le «Front al-Nosra» a confirmé dans un communiqué la présence de ses terroristes à Wadi Barada. Il a également reconnu être à l’origine de la pollution de l’eau de Damas. Un communiqué qui devrait couper court aux accusations médiatiques occidentales contre la prétendue rupture de trêve de l’armée syrienne. Mais apparemment ce communiqué n’a pas été lu par les agences de presse.

Et pourtant, comment l’armée syrienne pourrait-elle restée l’arme au pied tandis que des barbares tentent d’empoisonner et d’assoiffer son peuple ? 

D’une part la trêve ne concerne pas les terroristes qui sont listés par l’ONU, ce qui est le cas d’Al-qaïda en Syrie (al-Nosra), et d’autre part ce sont les islamistes soi-disant « modérés » qui ont commis ce « crime de guerre » dénoncé comme tel, jeudi, par l’ONU:

«Le sabotage et la privation d’eau sont évidemment un crime de guerre, car ce sont les civils qui la boivent et ce sont des civils qui seront touchés par des maladies si elle n’est pas rétablie», a affirmé à Genève, Jan Egeland, chef du groupe de travail de l’ONU sur l’aide humanitaire en Syrie. 

Depuis lundi, les Nations Unies qui reconnaissent le crime de guerre, ont commencé à ravitailler par camions citernes 50 écoles classées prioritaires ainsi que certaines zones rurales de Damas. 

Mais cela n’empêche nullement les médias occidentaux d’interpréter l’empoisonnement de l’eau de Damas à leur manière:

Deux correspondants de l’AFP à Damas ont confirmé que l’eau était toujours coupée dimanche, après avoir été rétablie durant quelques heures seulement dans leur quartier respectif.

L’incident intervient alors que «le régime bombarde depuis plusieurs jours les régions de Wadi Barada et Aïn al-Fijé pour faire pression sur les factions islamistes et les djihadistes du front Fateh al-Cham (ex-branche syrienne d’Al-Qaïda) et leur imposer un accord de réconciliation», a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. (Source: 20 Minutes)

Cet extrait d’un article de « 20 minutes » qui fait référence à l’Observatoire des droits de l’Homme en Syrie, ment éhontément pour deux raisons au moins:

Tant que ce sont les Syriens qui souffrent cela n’émeut pas l’Occident, pourtant un tel scénario guette chaque ville de France, chaque ville d’Occident. Tant que les musulmans de France partaient pour terroriser les populations chrétiennes et autres de Syrie, Laurent fabius estimait que le Front al-Nosra faisait du bon boulot et Bernard Cazeneuve disait que « ce n’est pas un délit de prôner le djihad ». Mais lorsque leurs copains de Charlie hebdo se sont fait assassiner comme des syriens lambda, d’un seul coup la chanson a changé de musique. Faudra-t-il en arriver là pour des attentats contre l’eau potable aussi ?

Conséquence du manque d’eau durement ressenti par la population à Damas, les prix de l’eau minérale ont flambé. En une semaine le prix d’un pack de six bouteilles d’eau d’1,5 litre a quasiment doublé passant de 650 livres syriennes (1,3 USD) à 1.000 livres (2 USD). (Source : alahed)

emiliedefresne@medias-presse.info

 

 

 

 

 

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