La Garde nationale avait été réclamée par les Démocrates pour assurer la sécurité de Joe Biden, le “candidat le plus populaire de toute l’histoire des Etats-Unis”, dont les résultats aux élections avaient même surpassé ceux d’Obama en 2008 ou de Trump en 2016.
 
De 20.000 soldats, les effectifs avaient rapidement grimpé à 25.000, puis 30.000, pour dépasser ce nombre, comme l’atteste ce billet de l’avocate Sidney Powell :
Dans la ville de Washington D.C. désormais barricadée et déserte, fermée aux touristes et où les résidents ne pouvaient s’aventurer hors de chez eux que munis d’un permis, on comptait presque plus de soldats que d’habitants au mètre carré dans les rues.
Les blindés avaient aussi fait leur apparition, ainsi que les missiles de défense aérienne.
 
Les Services Secrets avaient établi une “Zone verte” au coeur de Washington D.C., la nouvelle Bagdad. La Garde Nationale en gardait le périmètre, et en interdisait l’accès sans motif valable.
Sydney Powell avait aussi relayé le tweet de Marjorie Taylor Greene, la députée républicaine qui avait annoncé qu’elle comptait déposer une motion de destitution de Joe Biden, dès le 21 janvier:
 
“ Après la survenance des émeutes en continu provoquées par les Antifas et BLM, qui ont causé la mort de 47 Américains innocents et des dégâts se chiffrant en milliards de dollars, les Démocrates dénoncent soudain la violence et amènent la Garde Nationale pour leur protection ? Alors que la protection a été refusée au peuple américain ?
Et plus spécifiquement au sujet des barbelés, Powell avait partagé le tweet suivant :
“L’homme qui autorise nos frontières à être envahies a maintenant besoin de fils barbelés et de 30.000 soldats pour protéger son inauguration virtuelle. Nos frontières sont envahies , mais mettons des clôtures autour de la ville de D.C., pour nous assurer que tous les politiciens sont en sécurité.”
 
Candace Owens, une activiste pro-Trump qui avait été l’une des voix qui comptent pour dénoncer, bien que Noire elle-même, les émeutes racialistes de juin dernier, en faisait des gorges chaudes :
 
“Je me demande pourquoi le Président-élu le plus populaire de toute l’histoire des Etats-Unis (ça me fait toujours rire), aurait besoin d’une protection d’un niveau de dictateur.”
 
Elle faisait remarquer qu’il y avait tout de même quelque chose qui clochait :
 
“ Je vis ici et peux confirmer que c’est vrai. C’est quand même bizarre. Honnêtement, on a l’impression qu’ils se préparent pour un coup d’état militaire.”
 
Ces soldats de la Garde nationale étaient-ils vraiment là pour l’inauguration de Biden ?
 
On apprenait par ailleurs que le Président Trump avait déclaré l’état d’urgence dans le district de Columbia (D.C.) et qu’il avait renforcé tout le dispositif de sécurité et d’intervention rapide. 
 
 
Il avait également autorisé la radiodiffusion satellitaire d’urgence à l’échelle de la planète  pour “permettre le partage d’information aussi bien que la collecte du renseignement par la Space Force” [l’Agence militaire spatiale].

Enfin, un lapsus révélateur du commandant de la Garde Nationale pour la ville de D.C. en réponse à la question du journaliste, qui n’avait pas bronché . Voir la vidéo ici.
 
“Oui, nous avons tout ce qu’il nous faut pour assurer la transition vers le pouvoir des militaires”.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

1 Commentaire
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !