Les protestations montent en Espagne après l’annonce du premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, de transférer « dans un bref délais » les restes du défunt Caudillo Francisco Franco de La Valle de Los Caidos en un autre lieu.
« Aucune démocratie, a déclaré le ministre Sanchez, ne peut se permettre des monuments qui exaltent une dictature. » L’intention d’enlever Franco, est « ferme » a-t-il ajouté devant un parlement espagnol qui n’aurait aucune autre priorité.
Pourtant ce fut le Caudillo espagnol qui avait fait construire ce monument à 60 km de Madrid dans une optique de pacification nationale afin d’y enterrer les restes des soldats morts des deux côtés de la guerre civile. Pacification que le politicien actuel Sanchez, soumis à la dictature de la pensée unique, s’emploie à détruire.
Pedro Sanchez a assuré vouloir exécuter son projet avant la fin juillet.
Ces dernières semaines la droite espagnole mais aussi de nombreux catholiques ont protesté contre cette initiative. Le Mouvement pour l’Espagne a invité « tous les partisans de la mémoire de Franco et de son œuvre à un religieux et patriotique pèlerinage national à La Valle de Los Caidos. Pour éviter le saccage que le Rouge se destine à perpétrer contre toute légalité, la justice et le respect pour les familles de millions d’Espagnols qui s’opposent à l’exhumation de Franco et de José Antonio de La Valle de Los Caidos, les considérant une part de notre patrimoine national à laquelle on ne peut renoncer. »
Des milliers de personnes ont répondu à cet appel avec le slogan « On ne touche pas à La Valle de Los Caidos ».
Francesca de Villasmundo
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