Mgr Fernando Sebastian, archévêque émérite, tout récemment élevé au rang de cardinal, est en ce moment la cible de violentes critiques à la suite de ses déclarations sur l’homosexualité
Mgr Sébastian avait déclaré : « (…) je dis que l’homosexualité est une manière déficiente de pratiquer la sexualité parce que il y a un moyen et une fin qui est la procréation. L’homosexualité ne peut parvenir à cette fin ». Et le Cardinal d’ajouter : « Une chose est de manifester accueil et affection à une personne homosexuelle et une autre de justifier moralement l’exercice de l’homosexualité. C’est-à-dire que je n’attaque pas les homosexuels mais l’homosexualité ».
Ces déclarations ont sans surprise provoqué la colère du lobby homosexuel qui a immédiatement activé tous ses relais.
Ainsi, María Gámez, porte parole socialiste de la mairie de Malaga, qualifie les paroles de Mgr Sébastian de thèses « rétrogrades, insultantes et anticonstitutionnelles ».
De son côté, Eugeni Rodríguez, president du « Front d’Alliberament Gai de Catalunya” (Front de libération gay de Catalogne) et de l’Observatoire contre l’homophobie prétend « devant des faits qui génèrent une alarme sociale, demander une rectification publique et un désaveu de la hiérarchie ecclésiastique ».
Nicolás Fernández , président de l’Association Entiende, menace de faire une campagne à travers les réseaux sociaux « pour mettre en évidence l’homophobie de la hiérarchie de l’église ».
La Fédération nationale des Lesbiennes, Gays , Bisexuels et Transsexuels ( FELGTB ) a affirmé que le discours de Mgr Sebastian est « une semence de haine qui entraine les actes de violence et que ce genre d’interventions « incite à la haine « .
José Manuel Vidal , journaliste a écrit : «À mon avis , ses déclarations occasionnent d’énormes dommages à l’Église, d’autant plus que le pape a choisi de le nommer cardinal . Donc, même si je ne suis pas du genre à donner des conseils, j’ose demander, avec tout le respect et l’appréciation que j’ai pour lui, qu’il rectifie publiquement ses propos. Qu’il convoque une conférence de presse avec un seul point : demander pardon. Premièrement aux homosexuels, puis au Pape et à l’Eglise (…) Et l’Eglise aurait beaucoup à gagner d’un tel geste ». Ahurissant !
Bref, la pression est énorme comme à chaque fois qu’un prélat se contente de tout simplement rappeler la doctrine de l’Eglise en ce domaine.
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