Dona Juana, 70 ans au compteur, avait accueilli dans sa maison de Jerez de la Frontera (plus connue sous son nom français, Xérès) en Andalousie, un  « migrant » prénommé Mohamed. Deux ans plus tard, la dame est à la rue, obligée depuis 5 mois de se réfugier chez Nieves, sa voisine. L’exotique lui a volé sa maison comme le narre le site internet Telecinco dans un article du 10 août signé Coral Larrosa.

 Elle avait rencontré Mohamed dans une soupe populaire. Elle lui a offert une chambre pour qu’il ne soit pas à la rue, et aussi pour se sentir davantage en sécurité, car elle vivait seule : « Il me semblait être quelqu’un de bien. Je ne pensais pas qu’il allait de comporter de cette manière», dit-elle. Vu le silence de la presse sur les exactions coloniales, on comprend cette naïveté… Elle poursuit :

« Mais très vite, il a commencé à me demander de l’argent, pour Internet… et je n’en avais pas. Bon, j’avais quelques économies, que j’ai retirées peu à peu. » Nieves, sa voisine, assure que le geste de Juana lui a coûté très cher. « Il s’est emparé de tout ce qui lui appartenait, téléphone, argent. Il l’a isolée de ses quelques amis et de sa famille. Il a profité de l’âge et de la situation vulnérable de Juana ».‎

Juana lui a raconté qu’elle était revenue il y a cinq mois d’une très longue convalescence après une fracture de la clavicule, qui l’avait retenue près d’un an dans les hôpitaux et les maisons de repos. Mais que Mohamed n’avait pas ouvert la porte et lui avait dit par téléphone qu’il n’était plus là.‎ Nieves s’occupe d’elle et l’a encouragée à porter plainte auprès de la Police nationale pour usurpation de logement…

Nous profitons de l’occasion pour rappeler cette fable de La Fontaine,              

La Lice et sa compagne (une lice est la femelle du chien de chasse, notamment du danois)

Une Lice  étant sur son terme,
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu’à la fin sa Compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la Lice s’enferme.
Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
La Lice lui demande encore une quinzaine.
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu’à peine.

Pour faire court, elle l’obtient.
Ce second terme échu, l’autre lui redemande
Sa maison, sa chambre, son lit.
La Lice cette fois montre les dents, et dit :
Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez nous mettre hors.
Ses enfants étaient déjà forts.

Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,
Il faut que l’on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre :
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.

Hristo XIEP

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