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Eric Fassin, idéologue du genre, propose de « changer de peuple »

Eric Fassin est un partisan de l’idéologie du genre et un promoteur actif des revendications LGBT. Il a beaucoup écrit sur le sujet. Citons notamment Le sexe politique. Genre et sexualité au miroir transatlantique (éd. EHESS, 2009) qui reflète bien le nouvel ordre sexuel mondial.

Comme beaucoup des gens de son camp, il est déçu par François Hollande qui n’en aurait pas fait assez.

Il vient de publier une brochure de 61 pages intitulée Gauche : l’avenir d’une désillusion. A cette occasion, il a accordé un entretien au site de gauche regards.fr dont voici un extrait significatif :

On l’a vu, reprendre la main, c’est parler une langue de gauche, choisir son lexique au lieu de le subir ; et changer le peuple, c’est passer du reflet à la proposition. Mais il faut aussi changer de peuple. Je m’explique. Il n’y a pas que la politique gouvernementale, qui se joue dans les élections. Il existe une politique non gouvernementale – nous qui ne sommes pas élus, nous qui ne nous résignons pas. Comment nous faire entendre, alors que nous ne sommes pas majoritaires ? Car dans les élections, c’est la majorité qui compte ! Il faut essayer de peser plus que notre poids. Il faut devenir des minorités agissantes.

Quelles formes pourrait prendre cette mobilisation ?

Prenons exemple sur la droite religieuse aux États-Unis, sur les tenants du mariage pour tous en France, ou encore sur Farida Belghoul dans son combat contre la prétendue « théorie du genre » avec Égalité et Réconciliation. Bref, il faut constituer ce que j’appelle des « publics ». Un public, ce sont des gens mobilisés pour une cause. Si nous sommes très déterminés, nous pouvons faire avancer une cause minoritaire. Il faut des causes, mais aussi des méthodes de mobilisation, tel le crowdfunding, ou financement participatif. Mettons des intérêts privés au service du public ! Je pense par exemple à Mediapart : des gens s’y abonnent même sans le lire, juste parce que ce média est un contre-pouvoir et qu’il est important qu’il existe. On ne peut pas compter seulement sur l’État pour faire vivre l’espace public. Nous avons besoin aussi d’une politique non gouvernementale. Il faut trouver les moyens de n’être pas démobilisés par des rapports de force défavorables ! Aucune partie n’est perdue d’avance.

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