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Entretien explosif et exclusif de Mgr Viganò pour Radio Spada

Le 11 mars dernier, le prélat italien Mgr Vigano a donné un nouvel entretien à la radio italienne Radio Spada. Sans complexe, avec le même franc parlé que dans ces interventions précédentes, il aborde la crise dans l’Eglise qu’il relie, en faisant œuvre d’un discernement toujours plus affiné, au concile Vatican II, commente la mentalité hégélienne de Benoit XVI source de cette « herméneutique de la continuité » ratzingérienne qu’il condamne, repousse la solution sédévacantiste comme moyen de sortir de la crise.

Rappelons avant de publier la traduction de cet entretien que Mgr Vigano est un évêque issu du monde conciliaire, ce qui rend sa lucidité sur l’état actuel du monde catholique d’autant plus courageuse.

« Radio Spada : Bonjour Excellence, nous vous remercions pour cet entretien. Commençons par Galerie néo-Vaticane, le livre de Marco Tosatti dont vous avez écrit la préface. Laissez-nous vous raconter une anecdote : quelques heures seulement s’étaient écoulées depuis l’annonce de l’impression, et déjà sur Twitter se manifestait un profil d’après une enquête – basé uniquement sur la couverture et le titre, évidemment – pour demander à quel point c’était évangélique d’imprimer un volume dédié à des accusations scabreuses et à des faits qui ne sont pas toujours édifiants. Que répondriez-vous à cette objection ?

CMV : Permettez-moi de rappeler ici que Benoît XVI, dans les mois qui ont précédé sa décision d’assumer le titre singulier de « pape émérite », institua une Commission de cardinaux, présidée par le cardinal Herranz, et composée des cardinaux Tomko et De Giorgi, avec pour tâche de lancer une enquête approfondie sur les informations confidentielles diffusées par Vatileaks. A cette occasion, j’ai dû insister auprès du cardinal Herranz pour que je puisse témoigner, car il n’avait pas l’intention de m’interroger alors même que j’étais personnellement impliqué en tant qu’auteur des documents confidentiels destinés au pape, qui avaient été volés et remis à la presse. Je leur remis un dossier substantiel dans lequel je rendais compte de tous les dysfonctionnements et du réseau de corruption dont j’avais eu connaissance et que je dus affronter en tant que Secrétaire Général du Gouvernorat. « Je suis très attristé par les graves dommages causés à l’Église et au Saint-Siège par la fuite de tant de documents confidentiels… S’il y a des responsables pour de tels actes inconsidérés, bien plus grave est la faute de ceux qui se sont rendus responsables de tant de corruption et de la dégradation morale au sein du Saint-Siège et dans l’État de la Cité du Vatican. Et celle de certains cardinaux, prélats et laïcs qui, bien qu’en ayant connaissance, ont préféré vivre avec tant de saletés, endormant leur conscience pour plaire au puissant supérieur et faire carrière. J’espère qu’au moins cette Commission de cardinaux, par amour pour l’Église, sera fidèle au Saint-Père et assainira le tout comme il le souhaite et ne permettra pas que cette initiative qui est la sienne soit à nouveau ensevelie. De nombreux journalistes de différents pays ont cherché à me contacter … Je me suis tu par amour de l’Eglise et du Saint Père. La force de la vérité doit découler de l’intérieur de l’Église et non des médias… Je prie pour vous, cardinaux, afin que vous ayez le courage de dire la vérité au Saint-Père ; et je prie pour le Saint-Père, afin qu’il ait la force de la faire apparaître dans l’Église.

Cette masse d’informations, ainsi que les autres preuves recueillies par les trois cardinaux, auraient permis une opération de nettoyage : tout a été dissimulé ! Et elle ne peut constituer qu’un élément supplémentaire de chantage pour les noms qui y figurent et, depuis huit ans désormais, une occasion de discréditer ceux qui, en revanche, ont fidèlement servi l’Église et le Saint-Siège.

Necesse est enim ut veniant scandala; verumtamen væ homini per quem scandalum venit (Mt 18, 7). Dénoncer la corruption des clercs et des prélats s’est imposé comme un geste de charité envers les fidèles et un acte de justice envers l’Église tourmentée, car d’une part, cela met en garde le peuple de Dieu contre les loups déguisés en agneaux et les montre tels qu’ils sont, et d’un autre côté cela démontre que l’Épouse du Christ est victime d’une clique de luxurieux avides de pouvoir. Ceux-ci éloignés, elle peut retourner prêcher l’Évangile. Ce n’est pas celui qui met en lumière les scandales qui pèche contre la charité évangélique, mais celui qui mène ces scandales et les dissimule. Les paroles du Seigneur ne donnent pas lieu à des malentendus.

RS : Comme nous le savons, au-delà du thème moral, il est impossible de ne pas identifier dans l’effondrement doctrinal la pierre angulaire même de la crise dans l’Église. À ce propos, vous avez exprimé à plusieurs reprises une vive critique de Vatican II. Sur ce point, nous vous demandons une précision supplémentaire. S’adressant à Sandro Magister, vous avez déclaré : « la belle fable de l’herméneutique – certes influente grâce à son auteur – reste néanmoins une tentative de donner la dignité d’un concile à une véritable embuscade contre l’Église. » On peut donc clarifier que le problème n’est pas identifiable uniquement depuis Vatican II mais en Vatican II ? En d’autres termes : le processus révolutionnaire a-t-il connu un tournant avec le « Concile » et pas seulement après le « Concile » ? Faut-il accuser non seulement l’esprit Vatican II mais aussi la lettre ?

CMV : Je ne vois pas comment on peut soutenir qu’il existe un prétendu Vatican II orthodoxe dont personne n’a parlé depuis des années, trahi par un esprit du Concile qu’en outre tout le monde louait. L’esprit du Concile est ce qui l’anime, ce qui détermine sa nature, sa particularité, ses caractéristiques. Et si l’esprit est hétérodoxe alors que les textes conciliaires ne semblent pas être doctrinalement hérétiques, cela est à attribuer à un geste astucieux des conspirateurs, à la naïveté des Pères conciliaires et à la connivence de ceux qui ont préféré regarder ailleurs, depuis le début, plutôt que de prendre position par une condamnation claire des déviations doctrinales, morales et liturgiques.

Les premiers à être parfaitement conscients de l’importance de mettre la main sur les textes conciliaires pour pouvoir les utiliser à leurs propres fins furent les cardinaux et évêques progressistes, notamment allemands et néerlandais, avec leurs experts. Ce n’est pas un hasard s’ils ont réussi à rejeter les plans préparatoires préparés par le Saint-Office et ont ignoré les Desiderata de l’épiscopat mondial, y compris la condamnation des erreurs modernes, en particulier du communisme athée ; ils ont également réussi à empêcher la proclamation d’un dogme marial, y voyant un « obstacle » au dialogue œcuménique. La nouvelle direction de Vatican II a été possible grâce à un véritable coup d’État, au rôle de premier plan du jésuite Bea et au soutien de Roncalli. Si les Schémas avaient été maintenus, rien de ce qui est sorti des commissions n’aurait été possible, parce qu’ils étaient basés sur le modèle aristotélicien-thomiste qui ne permettait pas de formulations équivoques.

La lettre du Concile doit donc être accusée car c’est de là que la révolution a commencé. D’autre part : pourriez-vous me donner un cas dans l’histoire de l’Église dans lequel un Concile œcuménique a été délibérément formulé de manière équivoque pour faire en sorte que ce qu’il enseignait dans ses actes officiels soit ensuite détourné et contredit dans la pratique ? Voilà : cela suffit pour cataloguer Vatican II comme un cas à part entière, un hapax sur lequel les savants pourront se pencher, mais qui devra trouver une solution du côté de l’Autorité suprême de l’Église.

RS : Comment avez-vous pris conscience de cette crise ? Un processus graduel ? Un fait immédiat qui s’est développé à court terme ?

CMV : Ma prise de conscience a été progressive, et a commencé relativement tôt. Mais comprendre, ou commencer à soupçonner que ce qui nous a été présenté comme le fruit de l’inspiration du Saint-Esprit était en fait suggéré par l’inimicus homo n’a pas été suffisant pour faire tomber ce sentiment d’obéissance douloureuse à la Hiérarchie, même en présence de preuves multiples de la mauvaise foi et de la méchanceté de certains de ses membres. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le déclarer, ce qu’alors nous avons vu se matérialiser- je parle, par exemple, de nouveautés comme la collégialité épiscopale ou l’œcuménisme ou le Novus Ordo – pouvaient apparaître comme des tentatives de répondre au désir commun de renouveau, dans le sillage de la reconstruction d’après-guerre. Face à l’essor économique et aux grands événements politiques, l’Église semblait devoir en quelque sorte se rajeunir, du moins c’est ce que tout le monde nous disait, à commencer par le Saint-Père. Les habitués à la discipline préconciliaire, au respect de l’Autorité, à la vénération du Pontife Romain n’osaient même pas penser que ce qui nous était subrepticement montré comme moyen de répandre la Foi et de convertir de nombreuses âmes à l’Église catholique était en fait un véhicule, une tromperie derrière laquelle se cachait, dans l’esprit de certains, l’intention d’annuler progressivement la foi et de laisser les âmes dans l’erreur et le péché.

Presque personne n’aimait ces « nouveautés », encore moins chez les laïcs, mais elles nous étaient présentées comme une sorte de pénitence à accepter, ayant en retour une plus grande diffusion de l’Évangile et la renaissance morale et spirituelle d’un monde occidental prostré par la guerre et menacé par le matérialisme.

Des changements radicaux ont commencé avec Paul VI, avec la réforme liturgique et l’interdiction drastique de la messe tridentine. Je me suis senti personnellement blessé et impuissant lorsque, en tant que jeune secrétaire de la Délégation apostolique de Londres de l’époque, le Saint-Siège interdit à l’Association Una Voce de célébrer une seule messe selon l’ancien rite dans la crypte de la cathédrale de Westminster.

Pendant le pontificat de Jean-Paul II, certains des demandes les plus extrêmes du Concile obtinrent une poussée propulsive dans le panthéon d’Assise, dans les réunions dans les mosquées et les synagogues, dans les demandes de pardon pour les croisades et l’Inquisition, avec la soi-disant purification de la mémoire. La charge subversive de Dignitatis humanae et de Nostra ætate était évidente durant ces années.

Puis vint Benoît XVI et la libéralisation de la liturgie traditionnelle, jusqu’alors ostensiblement combattue, malgré les concessions papales consécutives aux consécrations épiscopales d’Ecône. Malheureusement, les déviances œcuméniques n’ont pas cessé même avec Ratzinger, et avec elles l’idéologie conciliaire qui les justifiait. L’abdication de Benoît et l’avènement de Bergoglio continuent d’ouvrir les yeux à de nombreuses personnes, en particulier aux fidèles laïcs.

RS : Un thème distinct mais lié est celui des protagonistes de l’époque conciliaire et post-conciliaire. Arrêtons-nous un instant sur la figure de Ratzinger : le rôle du théologien bavarois à Vatican II et après est indéniable, quoique avec des nuances différentes (on se souvient que de 1981 à 2005 il a été préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de 2005 à 2013, il a régné sur le trône de Pierre, depuis 2013 il est « Pape émérite »). Pour notre part, le jugement sur la portée du ratzingérisme est certainement négatif : sous son administration de la CDF, les mêmes écarts que nous voyons aujourd’hui explicitement « fleurir » se sont épanouis ; dès qu’il fut élu au trône pontifical, il enleva la tiare des armoiries papales ; il a continué sur la voie de l’œcuménisme indifférentiste en renouvelant les célébrations scandaleuses d’Assise ; à Erfurt, il a été jusqu’à affirmer que « La pensée de Luther, toute sa spiritualité était entièrement christocentrique » ; dans le Motu proprio Summorum Pontificum, il définissait la Messe de tous les temps et le Novus Ordo comme deux formes du même rite (alors qu’au contraire elles impliquent deux théologies totalement différentes) ; il crée ensuite cet hybride improbable du « Pape émérite vêtu de blanc » qui – sans préjuger des intentions – semble être non seulement un malentendu dangereux, mais un rouage presque nécessaire du dualisme qui anime la dynamique actuelle de dissolution ecclésiale. Ces quelques exemples, qui pourraient être suivis par bien d’autres, sont à notre avis révélateurs du fait que Ratzinger a toujours été de l’autre côté de la barrière, bien qu’avec des rôles et des postes qui ne sont pas identiques. Nous avons déjà vu votre déclaration sur la « belle histoire de l’herméneutique », mais aussi à d’autres occasions vous avez souligné certains aspects problématiques de la pensée de Ratzinger. Nous nous référons en particulier à une déclaration récente surLifeSiteNews dans laquelle vous avez soutenu : « Cependant, il serait souhaitable que, surtout en considération du jugement divin qui l’attend, il se distancie définitivement de ces positions théologiquement incorrectes – je fais référence en particulier à celles contenues dans L’Introduction au christianisme – qui sont encore répandues aujourd’hui dans les universités et les séminaires qui se targuent de se dire catholiques. » Nous vous demandons donc : si vous deviez résumer votre jugement sur la pensée du théologien bavarois, que diriez-vous à nos lecteurs ? De plus : vous avez eu l’opportunité de travailler en étroite collaboration avec Benoît XVI, que pouvez-vous nous dire de lui sur le plan humain ? Ce n’est pas – soyons clairs – une question sur des aspects réservés, mais sur la personnalité qu’il a pu apprendre à connaître de près.

CMV : Sur les points que vous avez énumérés, quoiqu’avec quelques nuances, je suis malheureusement en accord, non sans grande douleur. De nombreux actes de gouvernement de Benoît XVI s’inscrivent dans la logique de l’idéologie conciliaire, dont le théologien Ratzinger a toujours été un partisan fidèle et convaincu. Son approche philosophique hégélienne l’a conduit à appliquer le schéma thèse-antithèse-synthèse dans le contexte catholique. Par exemple en considérant les documents de Vatican II (thèse) et les excès de la période post-conciliaire (antithèse) qui peuvent être assemblés dans le fameuse « herméneutique de la continuité » (synthèse) ; l’invention de la papauté émérite n’est pas non plus une exception, où entre être pape (thèse) et ne plus l’être (antithèse) le compromis a été choisi pour ne le rester qu’en partie (synthèse). La même mentalité a déterminé ce qui s’est passé pour la libéralisation de la liturgie traditionnelle, flanquée de son homologue conciliaire dans une tentative de ne déranger ni les tenants de la révolution liturgique ni les défenseurs du vénérable rite tridentin.

Le problème est donc celui d’une matrice intellectuelle, idéologique : il émerge à chaque fois que le théologien bavarois a voulu apporter une solution à la crise qui afflige l’Église : à toutes ces occasions sa formation académique influencée par la pensée de Hegel croyait pouvoir mettre les contraires ensemble. Je n’ai aucune raison de douter que Benoît XVI ait voulu à sa manière faire un geste de conciliation avec les instances du traditionalisme catholique, ni qu’il n’ait conscience de la situation désastreuse dans laquelle se trouve le corps ecclésial, mais la seule manière de restaurer l’Église est de suivre l’Évangile, avec un regard surnaturel et avec la conscience que le bien et le mal, par décret de Dieu, ne peuvent être réunis dans un juste milieu insaisissable, mais qu’ils sont et restent inconciliables et opposés, et que servir deux maîtres finit par les rendre mécontents tous deux.

Quant à ma connaissance directe de Benoît XVI, je peux dire que dans les années de son pontificat où j’ai servi l’Église à la Secrétairerie d’État, dans le gouvernorat et en tant que nonce aux États-Unis, j’ai eu l’idée qu’il s’entourait de collaborateurs inadéquats, peu fiables voire corrompus, qui ont largement profité de la « douceur » de son caractère et de ce qui pourrait être considéré comme un certain syndrome de Stockholm notamment envers le cardinal Bertone et son secrétaire particulier.

RS : Dans certains articles parus sur CatholicFamilyNews.com, il a été noté que votre position sur la situation de l’Église est proche de celle de Mgr Bernard Tissier de Mallerais, l’un des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre. De la même source a été rapportée une phrase de votre part selon laquelle Mgr Lefebvre lui-même serait un confesseur exemplaire de la Foi. Aussi à la lumière de la critique ferme de Vatican II et, d’autre part, de votre non-adhésion au sédévacantisme, il semblerait que l’approche que vous promouvez soit très proche de celle de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X. Pouvez-vous nous dire quelque chose à ce sujet ?

CMV : De nombreuses régions du monde catholique, en particulier dans les milieux conservateurs, nous entendons dire que Benoît XVI serait le vrai Pape et que Bergoglio serait un antipape. Cette opinion repose d’une part sur la conviction que sa renonciation est invalide (en raison de la manière dont elle a été formulée, en raison de la pression exercée par des forces extérieures ou de la distinction entre munus et ministérium papal) et d’autre part sur le fait qu’un groupe de cardinaux progressistes aurait tenté de faire élire son propre candidat au conclave de 2013, en violation des normes de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis de Jean-Paul II. Au-delà de la plausibilité de ces arguments, qui, s’ils étaient confirmés, pourraient invalider l’élection de Bergoglio, ce problème ne pourra être résolu que par l’Autorité suprême de l’Église, lorsque la Providence daignera mettre fin à cette situation de très grave confusion.

RS : Parlons du futur. En ces années orageuses, vous avez eu l’intention de servir l’Église avec des interventions écrites, avec des vidéos, en participant à des initiatives et avec toutes les activités que ceux qui vous suivent connaissent bien. Pour demain, voyez-vous la possibilité que votre mission épiscopale prenne des formes différentes ? Pensez-vous à des activités spécifiques ? Avec une présence publique plus forte ?

CMV : Mon âge, les vicissitudes de ces dernières années et la situation de l’Église ne me permettent pas de faire des projets, comme je ne l’ai jamais fait de toute ma vie. Je laisse la Providence disposer de moi comme elle l’entend, me montrant de temps en temps le chemin que je dois emprunter. J’espère sincèrement que mon témoignage, surtout en ce qui concerne la compréhension de la tromperie qui a lieu dans l’Église, permettra aux cardinaux, mes frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce d’ouvrir les yeux, dans un geste d’humilité, de courage et de confiance en la puissance de Dieu. Nous ne pouvons continuer à défendre la cause et l’origine de la crise actuelle simplement parce que nous ne voulons pas admettre que nous avons été induits en erreur : cette obstination dans l’erreur serait une faute pire que l’erreur elle-même. 

 

RS : Nous vous remercions d’avoir répondu à nos questions. Et nous espérons que d’autres occasions de dialogue se présenteront dans le futur.  

11 mars 2021 Feria Quinta infra Hebdomadam III a Quadragesima » ©Traduction de Francesca de Villasmundo

Source : https://www.radiospada.org/2021/03/%F0%9F%94%B4-intervista-bomba-di-mons-vigano-in-esclusiva-per-radio-spada/

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