La Russie déclare enquêter sur de hauts responsables américains et de l’OTAN pour « financement du terrorisme ». Notamment Burisma Holdings, liée à Hunter Biden, fait l’objet d’une fait l’objet d’une enquête pour financement d’actes terroristes.
La Russie ouvre une enquête contre des responsables américains et d’autres pays occidentaux pour financement du terrorisme
Les enquêteurs russes ont établi que les fonds reçus par l’intermédiaire d’organisations commerciales, telles que la société pétrolière et gazière Burisma Holdings opérant en Ukraine, ont été utilisés pour commettre des actes terroristes en Russie et à l’étranger, notamment celui contre le Crocus.
Bien que l’accusation russe doive être prise avec des pincettes, -la propagande en temps de guerre fonctionne tout autant du côté de l’Oural-, il est difficile de la passer sous silence, les agences de presses des pays autres qu’occidentaux la considérant avec sérieux.
« La commission d’enquête russe, écrit l’Agence de presse russe Tass, a déclaré avoir ouvert une enquête pénale à la suite d’un appel de certains députés de la Douma d’État qui suggéraient, à la suite de la récente attaque contre une salle de concert à l’extérieur de Moscou, que des responsables américains et d’autres pays occidentaux se livraient au financement du terrorisme. »
« Le principal département d’enquête de la Commission d’enquête russe a évalué un appel d’un groupe de députés de la Douma d’État et d’autres personnes suggérant que de hauts responsables des États-Unis et des pays de l’OTAN étaient impliqués dans le financement d’activités terroristes. Sur la base de ses résultats, une enquête pénale a été ouverte sur un crime prévu à la partie 4 de l’article 205.1 du Code pénal russe (financement du terrorisme) », a indiqué la Commission russe dans un communiqué.
Hunter Biden et la société pétrolière et gazière Burisma Holdings dans le viseur
L’Agence Tass donne quelques explications concernant cette enquête visant des hauts responsables de l’OTAN et dans laquelle surgissent à nouveau les nom d’Hunter Biden et de la fameuse holding ukrainienne, Burisma, avec laquelle le fils de Joe semble être relié par un pacte de corruption : « Les enquêteurs ont établi que les fonds reçus par l’intermédiaire d’organisations commerciales, telles que la société pétrolière et gazière Burisma Holdings opérant en Ukraine, ont été utilisés ces dernières années pour commettre des actes terroristes en Russie et à l’étranger dans le but d’éliminer des personnalités politiques et politiques publiques et causant des dommages économiques » écrit TASS.
« L’enquête, en coopération avec d’autres services spéciaux et de renseignement financier, vérifie les sources et les mouvements ultérieurs de fonds d’un montant de plusieurs millions de dollars américains, ainsi que l’implication de personnes spécifiques employées par des agences gouvernementales, des organisations non gouvernementales et à but lucratif des pays occidentaux. En outre, grâce à des méthodes d’enquête et opérationnelles, des liens sont établis entre les auteurs d’attentats terroristes et leurs responsables, organisateurs et sponsors étrangers », continue le communiqué de la Commission d’enquête russe.
La Russie enquête également sur l’hypothèse de la main occidentale dans l’organisation et le financement du sabotage de Nord Strean-1 et Nord Stream-2
Cette dernière est saisie également de l’enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream-1 et Nord Stream-2. « La Commission, explique Tass, a déclaré que l’enquête examinerait minutieusement les données soumises. Le Bureau du Procureur général a également noté que la Commission étudierait les documents reçus des législateurs de la Douma d’État concernant l’organisation et le financement de certaines attaques terroristes en Russie, ainsi que les explosions des réacteurs Nord Stream-1 et Nord Stream-2 les gazoducs sous-marins par des personnes et des organisations situées aux États-Unis, en Allemagne, en France et à Chypre. »
Kiev et l’Occident nient, évidemment, toute implication dans le massacre du mois dernier survenu dans la salle de concert du Crocus, à l’extérieur de Moscou, et accusent la Russie d’exploiter la tragédie, qui a fait au moins 145 morts, à des fins de propagande.
Mais si l’Ouest réagit ainsi, le reste du monde, notamment les pays des BRICS, prend plus au sérieux les accusations russes contre Kiev, les hauts responsables américains et de l’OTAN, en les relayant sans les considérer extravagantes.
Francesca de Villasmundo
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