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En Tchéquie comme en Hongrie, la nuptialité augmente

Nous l’avions déjà remarqué dans un précédent article, l’amélioration des conditions économiques et fiscales pour les familles par le gouvernement hongrois de Viktor Orbán avait eu comme conséquence la nette remontée de la nuptialité.

Bien que le gouvernement tchèque actuel soit libertaire (alliance d’ANO, parti allié au parlement européen avec la République en marche, et d’un parti social-démocrate); la fécondité est fortement remonté de 1,13 enfant par femme en 1999 à 1,71 en 2018 soit un taux supérieur à la moyenne européenne. Cette augmentation de la fécondité est allée de pair avec la remontée de la nuptialité, mais celle-ci ne remonte que depuis 2013. Le nombre de mariages est passé de 43 499 mariages en 2013 à 54 470 en 2018. Cette hausse a été suffisante pour faire baisser le taux de naissance hors mariages de 49,0% en 2017 à 48,5% en 2018. Il s’agit de la première baisse de ce taux depuis 1987 (à l’époque, il n’y avait que 7,2% de naissances hors mariage). A noter que sur la période de 1823 à 2018, le plus bas taux de naissances hors mariage a été atteint à une époque relativement récente, en 1974, avec 4,3%. En 1823, il était de 11,9%. Comme quoi, il n’y a pas de fatalité. Il ne faut pas croire que la situation soit condamnée à se détériorer sans cesse. La prière, la sanctification personnelle et l’action politique pour le bien commun peuvent retourner dans le bon sens la situation.

Voici pour terminer les taux de nuptialité dans les plus grands pays européens (nombre de mariages pour 1000 habitants). Bien entendu, ne sont pris en compte que les mariages entre hommes et femmes.

Hongrie: 5,2

Tchéquie: 5,1

Pologne: 5,0

Allemagne: 5,0

Espagne: 3,6

Pays-Bas: 3,6

France: 3,4

Belgique: 3,4

Portugal: 3,3

Italie: 3,2.

Ne figurent pas dans ce tableau les données de la Russie, de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Serbie car ce sont des pays orthodoxes. Du fait que l’orthodoxie « autorise » deux, voire trois mariages, les taux de nuptialité y sont beaucoup plus élevés que dans les autres pays européens mais cela n’est pas significatif. D’ailleurs, les taux de divorce y sont aussi beaucoup plus élevés que dans les pays non orthodoxes.

Nb mar. en Tchéquie

G. Paume

 

 

 

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