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En Suède, le modèle multiculturel est aussi multicriminel

La Suède est une destination privilégiée des migrants. Cela s’explique tout simplement parce que ce pays scandinave offre la politique d’asile la plus accueillante et les programmes d’aide sociale les plus généreux de l’Union européenne.

Depuis 40 ans, la plupart des immigrants en Suède bénéficient du statut de réfugié. La Suède accueille plus de réfugiés par habitant que tout autre pays européen, et les immigrants – principalement en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique – forment aujourd’hui environ 16 % de la population suédoise.

Les principaux partis politiques, ainsi que les médias dominants, approuvent cet état de fait. Remettre en question ce « consensus » est considéré comme xénophobe et haineux.

Tino Sanandaji, lui-même un immigrant, d’origine kurde, né en Iran et qui a immigré en Suède à l’âge de 10 ans est un économiste spécialisé dans les questions d’immigration. Le Globe and Mail de Toronto l’a interviewé la semaine passée.

« Les non-Européens s’intègrent mal », a déclaré M. Sanandaji. Quarante-huit pour cent des immigrants en âge de travailler ne travaillent pas. La Suède affiche le plus grand écart d’Europe entre le taux d’emplois des autochtones et celui des étrangers.

Malgré tous les efforts de la Suède, M. Sanandaji souligne que 42 % des chômeurs de longue durée sont des immigrants. Cinquante-huit pour cent des prestations d’aide sociale sont distribuées aux immigrants. Quarante-cinq pour cent des enfants aux notes scolaires médiocres sont des immigrants.

La majorité des personnes accusées de meurtre, de viol ou de vol sont des immigrants de première ou de deuxième génération.

Un rapport de recherche sur la criminalité des immigrés en Suède (le seul et unique disponible) réalisé en 2006 par Ann-Christine Hjelm de l’Université de Karlstads (Suède) démontre qu’en 2002, 85% des personnes condamnées à au moins deux ans de prison pour viol par le Svea hovrätt, la Cour d’appel suédoise, étaient nées à l’étranger ou étaient des immigrés de deuxième génération.

Le fantasme suédois consiste à penser qu’il suffit de mélanger les enfants d’immigrants et de réfugiés avec les enfants suédois pour qu’ils deviennent semblables à des Suédois de souche. Mais les résultats montrent que c’est faux.

Malgré les intentions utopistes des gouvernants suédois, les tensions inter-ethniques augmentent et créent même un exode des Suédois de souche. La ville de Malmö qui concentre une forte population immigrée, juste en face du pont vers le Danemark, est un désastre économique et social. La générosité de la Suède coûte une fortune alors que la croissance économique stagne.

La Suède dépense actuellement environ 3,6 milliards d’euros par année pour l’accueil de nouveaux réfugiés. Et le flux migratoire ne diminue pas.

La Suède accepte automatiquement tous les mineurs non accompagnés. « Nous avions l’habitude de prendre 500 mineurs non accompagnés par an », a-t-il ajouté. « Cette année, nous nous attendons à 12 000 mineurs non accompagnés. »

M. Sanandaji aborde aussi la question de la manipulation médiatique. Les journalistes considèrent que leur mission est d’abord de lutter contre le racisme, et par conséquence de cacher toutes les informations négatives concernant l’immigration. Une situation que nous connaissons bien chez nous également.

Cela n’empêche pas 58 % des Suédois de penser qu’il y a trop d’immigrés, selon des sondages récents.

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