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En Italie les clandestins sont tellement populaires que leur expulsion fait monter les enchères en vue des Législatives

Après que Matteo Salvini,  le secrétaire fédéral de la Ligue du Nord ait assuré qu’il expulserait 500 000 clandestins en cinq ans s’il remporte les élections générales qui se tiendront début mars en Italie, c’est au tour de Silvio Berlusconi de renchérir et de promettre l’expulsion de 600 000 clandestins.

«En Italie, il y a trop d’immigrés clandestins qui se baladent et sèment le désordre, je ne peux plus le supporter», a-t-il lancé  La7, le 23 janvier. «Il y a ceux qui se servent d’avions pour amener des migrants en Italie. Je les utiliserai pour les ramener chez eux», a encore affirmé Matteo Salvini, dans la droite ligne de la politique de La Ligue du Nord.

Au cours de son intervention télévisée, Berlusconi, l’ancien chef du gouvernement a également estimé que nombre de ces réfugiés seraient «prêts à commettre des crimes». Selon lui, seuls 5% des migrants devraient être autorisés à rester «car réfugiés». Et d’ajouter, sans ambages : «Les autres représentent une bombe sociale prête à exploser.»

Le parti de Silvio Berlusconi, Forza Italia, fait partie d’une coalition qui inclue La ligue du Nord et l’héritier du fascisme Fratelli d’Italia, laquelle coalition est en tête des sondages actuellement avec 35% des voix. A 82 ans, Berlusconi est en tête des chefs de file de la coalition avec 17% des intentions de vote. Or, selon les accords internes à ladite coalition, ce sera le parti qui aura recueilli le plus de voix qui désignera son chef de file pour diriger l’exécutif et former un gouvernement.

Matteo Renzi, l’actuel chef d’Etat italien, l’homme des banques comme Macron en France, accumule les mécontentements.

En Italie, cette coalition de la droite avec l’extrême droite montre que l’Italie échappe au terrorisme qui sévit en France contre les identitaires et le FN.  Cette enchère aux expulsions montre que l’afflux de clandestins, en dépit des exhortations du pape qui est allé jusqu’à qualifier Notre Seigneur Jésus-Christ d’immigré, ne fait pas recette dans l’opinion, mais certains sont davantage adeptes de Machiavel que du Christ, semble-t-il: « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ». Le cas de la France de plus en plus muselée par les oligarques qui contrôlent et bâillonnent l’information au profit de la Haute finance, n’est donc pas généralisable à l’ensemble de l’Europe de l’Ouest et du Centre, bien que toute l’UE soit dominée par l’OTAN. Le Royaume-uni a su se libérer du diktat européiste pro-immigrationniste avec le Brexit et c’est une coalition de droite  qui dirige l’Autriche avec des identitaires. Plus à l’Est les pays de Visegrad (le groupe des 4: Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie) sont souverainistes et identitaires, quant au président Roumen Radev de Bulgarie il est lui aussi identitaire et eurosceptique, bien que soutenu par le parti socialiste.

Au mois de mars de cette année plusieurs élections en Europe sont à suivre de prés, cela présidentielle de Russie et les législatives d’Italie, notamment.

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