« Le droit à la santé des femmes est violée », « les médecins et le personnel médical qui n’ont pas opté pour l’objection de conscience sont discriminés », les femmes en Italie continuent à rencontrer « des difficultés importantes « pour avoir accès à l’avortement, telles sont parmi les conclusions prononcées par le Conseil de l’Europe après un recours présenté par la Cgil (La Confédération Générale Italienne du Travail), syndicat proche du courant communiste.
Le Conseil de l’Europe, qui a jugé admissible le recours de la Cgil, soutient que les membres du corps médical et sanitaire qui ne s’opposent pas à l’avortement, sont « victimes de différents types de désavantages directs et indirects dans le cadre du travail, en terme de charge de travail, distribution des tâches, opportunité de carrière. »
Par ailleurs le Conseil de l’Europe a estimé que l’accès à l’avortement est problématique en Italie à cause d’une diminution sur le territoire italien du nombre de structures où l’on peut avorter et le non-remplacement du personnel médical malade, en vacances ou à la retraire. Et cela doit donc changer !
En 1978, l’Italie était l’un des premiers pays à légaliser l’avortement en Europe avec la loi 194. Cependant depuis les années 2000, et nous pouvons nous en réjouir, le nombre d’avortement dans la péninsule ne cesse de diminuer tandis que le nombre de médecins objecteurs de conscience de croître : en 2008, 7 médecins sur 10 étaient objecteurs de conscience et en 2014, pour la première fois, le nombre d’avortement est tombé au-dessous de 100 000.
Une diminution du nombre d’avortements qui n’a pas l’air de complaire aux tenants de la culture de mort qui, sous couvert de protéger les droits des femmes et de la santé, font donc régulièrement appel aux officines européennes, leurs alliées en la matière, pour imposer des mesures pro-avortement.
Vraiment, les institutions européennes par leur soutien à l’immigration-invasion et à l’avortement des petits européens favorisent le « grand remplacement » !
Francesca de Villasmundo
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