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En huant Finkielkraut, le mouvement Nuit debout est devenu… antisémite

Jusqu’au week-end dernier, le mouvement d’extrême gauche Nuit debout bénéficiait d’une grande mansuétude de la part des médias, malgré les classiques débordements violents de cette frange politique.

Mais en conspuant Alain Finkielkraut venu samedi humer l’air de l’assemblée gauchiste rassemblée place de la République, les militants de Nuit debout ont franchi la ligne rouge et basculé d’un coup du côté de la bête immonde. Les voilà catalogués antisémites par les donneurs de leçons qui monopolisent la parole dans les médias.

Lors de l’émission radio les Grandes Gueules sur RMC ce lundi, la chroniqueuse Françoise Degois, par ailleurs conseillère de Ségolène Royal, a été très explicite :

« Il faut dire la vérité, Finkielkraut a été pris à partie parce qu’il est Juif. J’assume ce que je dis. C’est aussi une des raisons pour lesquelles il s’est fait expulser. »

Et d’antisémite à fasciste, il n’y a qu’un pas dans le classement des individus. Sur place, Alain Finkielkraut avait immédiatement traité de « fascistes » ceux qui le huaient. L’avocat franc-maçon et député RBM Gilbert Collard utilisait d’ailleurs la même sémantique dans un tweet de soutien à Finkielkraut.

Le plus amusant, c’est que parmi les insultes qui fusaient à l’encontre de Finkielkraut samedi, des militants de Nuit debout le traitaient également de « facho ».

Morale de l’histoire, on est toujours le « facho » de quelqu’un dans un monde où les mots n’ont plus de sens !

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