La FIFA a reconnu vendredi « une part de responsabilité » dans le sort des travailleurs immigrés qui travaillent sur le gigantesque chantier de la Coupe du monde 2022 au Qatar tout en insistant sur le fait qu’elle n’avait pas le pouvoir de régler la situation.
« Nous avons une part de responsabilité mais nous ne pouvons faire preuve d’ingérence dans les droits des travailleurs », a souligné Joseph Blatter, le président de la Fédération internationale de football lors d’une conférence de presse après la réunion de son comité exécutif où le sujet était au menu.« Nous insistons pour dire que les responsabilités incombent premièrement à l’état du Qatar, et deuxièmement aux entreprises qui emploient les travailleurs ».Le patron de la FIFA a rappelé qu’il avait rencontré lui-même l’émir du Qatar, le cheick Tamim bin Hamad bin Khalifa Al Thani, en novembre et que celui-ci lui avait fait part « de toute l’intention de l’état du Qatar de résoudre ce problème ». Il retournera à nouveau dans l’émirat avant le Congrès de la FIFA en prélude du Mondial-2014 au Brésil.
Mais oui cerise sur le gâteau, le Qatar n’a cessé de nier les chiffres et les morts.Les délégations officielles se font balader. Elles ne voient que ce que les Qataris veulent bien leur montrer. Monsieur Blatter avoue surtout son impuissance et celle de la communauté internationale face à la puissance financière de ce petit pays. L’ingérence n’est pas vraiment un argument massif… !
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