L’Europe bien pensante serait probablement bien surprise de savoir comment on traite les immigrés sur le continent africain.
Citons la Gambie, par exemple, où deux anciens membres de la garde présidentielle de l’ex-président Yahya Jammeh ont avoués avoir tout simplement éxécuté une trentaine d’immigrés du Ghana. Les détails ont été dévoilés lors d’une audition publique devant la Commission vérité et réconciliation (TRRC).
Les faits évoqués datent de juillet 2005. Des immigrés clandestins clandestins (44 Ghanéens, ainsi que plusieurs Nigérians, Sénégalais et Togolais) avaient été arrêtés sur une plage de Gambie.
« Yahya Jammeh a ordonné l’exécution de ces ressortissants étrangers », a déclaré devant la TRRC Omar Jallow, ex-membre des « junglers », une unité officieuse de soldats choisis au sein de la garde nationale.
30 Ghanéens ont été emmenés dans le village du président, Kanilai, avant d’être exécutés de l’autre côté de la frontière sénégalaise.
Les autres immigrés vlandestins ont également été tués, à l’exception d’un unique survivant ghanéen, Martin Kyere, qui avait réussi à sauter du véhicule en marche.
Malick Jatta, autre ancien membre de la garde présidentielle, a également avoué mardi avoir tué l’un des ommigrés ghanéens, mais assuré avoir épargné un fuyard.
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