Alors que la peine de mort avait pour objectif de protéger la société de gens criminels avérés, le système mondialiste soumis à la culture de mort se prend pour Dieu : selon la législation belge, cet homme a obtenu le droit de mourir. D’où sort ce prétendu « droit », depuis quand l’Etat – ou quelconque instance – peut-il décider du droit de vivre ou de mourir ? Avec l’avortement, on a décidé de ceux qui ont le droit de vivre, avec l’euthanasie, on décide qui a le droit de mourir.
La situation est d’autant plus stupide que ce détenu réclame pour lui-même la peine capitale, se considérant comme un danger pour la société, et ce, à un tel point, qu’il avait refusé sa libération. Mais la peine de mort ayant été abolie, cette requête ne pouvait aboutir. Il a donc fallu trouver un artifice : c’est un collège « d’experts psychiatres » qui a estimé « qu’il souffrait de manière insupportable » sans pouvoir être soigné, ouvrant ainsi la voie à la possibilité d’une euthanasie.
Autre chose étonnante, cet homme que l’on considère fou et incurable est pourtant estimé capable de discernement et conscient ; la législation précise même que cette demande doit être formulée « de façon volontaire, réfléchie et répétée ». Alors fou ou pas fou ?
Belle hypocrisie d’une société livrée à la culture de mort.
Xavier Celtillos
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !