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En Afrique du Sud aujourd’hui, le racisme est anti-blanc

La mort de Nelson Mandela entraîne un déluge de reportages sur l’Afrique du Sud, la situation sous l’apartheid et celle depuis que l’ANC est au pouvoir. Une surabondance d’images… triées sur le volet et qui cherchent à orienter le citoyen lambda qui n’a pas d’autre opinion que celle de la pensée dominante. Puisqu’on nous dit qu’il faut être ému, soyons émus…

Mais la réalité est bien différente de ce que les médias du système veulent nous faire croire.

Le racisme aujourd’hui en Afrique du Sud

Bien des reportages s’ingénient à affirmer que, malgré tous les efforts de Mandela et de l’ANC, les Blancs conservent encore une position dominante, accaparant les richesses, vivant dans le luxe et faisant survivre un racisme au moins larvé. Des reportages destinés à culpabiliser les Blancs là-bas mais surtout ici et à faire admettre qu’un système métissé et multiculturel est la seule voie souhaitable pour la planète entière, exception faite pour Israël qui doit conserver son homogénéité en raison des « heures sombres de l’Histoire ».

La réalité est bien différente. Le racisme existe bien en Afrique du Sud aujourd’hui mais il est avant tout anti-blanc.

Lorsque l’ANC a pris le pouvoir, il a instauré la « discrimination positive » et la « politique des quotas » afin de recruter par priorité des Noirs dans tous les secteurs importants de la fonction publique et de l’économie. Ce n’est que depuis le 28 novembre dernier que la Cour suprême d’Afrique du Sud a mis un coup d’arrêt à cet édifice juridique imaginé sous prétexte de réduire les inégalités nées de l’apartheid. Cette décision de la Cour suprême a été obtenue grâce à la persévérance de Renate Barnard, capitaine de police, dont le combat devant les tribunaux a duré huit ans.

Petite-fille, fille, sœur et épouse de policiers, officier de police elle-même, elle avait passé les examens pour un nouveau poste et s’était distinguée par le meilleur résultat à ce concours. Mais puisqu’elle est blanche, sa candidature n’a pas été retenue au nom de la politique de « discrimination positive ». Le poste fut attribué à un Noir mais s’est rapidement retrouvé vacant. Même procédure et même issue pour Renate Barnard. Le poste fut vacant une troisième fois mais l’offre d’emploi fut retirée dès que Renate Barnard s’inscrivit au concours. Les « femmes blanches » étaient « surreprésentées » dans la police, a-t-on déclaré. Mais au bout d’une interminable bataille juridique, la Cour suprême a déclaré anticonstitutionnelle « l’utilisation de critères raciaux » lors des entretiens d’embauche.

Cette décision de la Cour suprême devrait avoir « des implications profondes pour tout le service public car plusieurs ministères se basent, pour les embauches, sur des critères raciaux rigides pour les postes à pourvoir et pour les promotions », selon The Times.

Cependant, cette victoire n’est que fragile car l’article 15 de la loi sur l’équité permet encore le « traitement préférentiel » sur base de la couleur du postulant.

Cette question du racisme anti-blanc dans le domaine de l’embauche n’est qu’un détail au vu des agressions physiques commises à l’encontre des Blancs en Afrique du Sud.

Une carte répertoriant les lieux de ces attaques existe. Les coupables bénéficient d’une impunité quasi-totale dans un pays où la criminalité est en forte explosion. Les chiffres officiels signalent 16 259 meurtres d’avril 2012 à mars 2013, soit 45 meurtres par jour, sans compter 16.363 tentatives de meurtre et 66 387 agressions sexuelles déclarées.

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