Le 16 novembre 2015, la Rai, télévision d’État italienne, diffusait l’émission Leonardo, un programme TV concernant l’actualité scientifique.
Le thème abordé par le présentateur : le développement d’un super-virus par des scientifiques chinois, c’est-à-dire la création d’une chimère, un organisme modifié en greffant la protéine de surface d’un coronavirus trouvé dans les chauves-souris de l’espèce plutôt commune, appelée « nez en fer à cheval », sur un virus qui provoque le SARS, une pneumonie aiguë, bien que sous une forme non mortelle chez la souris.
Fin mars, cette émission ayant refait surface via les réseaux sociaux, La ligue de Salvini et Fratelli d’Italia de Meloni interpellaient l’actuel gouvernement socialo-libéral de Giuseppe Conte, à la manœuvre pour confiner drastiquement les Italiens, et le Ministère des Affaires étrangères italien, sur cette possibilité que le Covid-19 soit donc issu d’un laboratoire chinois :
« La Chine nous a-t-elle menti ? Nous voulons la vérité.»
Des interrogations balayées avec mépris, désignées comme complotistes, fausse nouvelle, par la communauté scientifique internationale, proche des gouvernements occidentaux en place, et voix de son maître l’OMS, et par le premier ministre italien lui-même, Giuseppe Conte :
« Virus dans le laboratoire ? J’ai des références qui ne le sont pas. Je n’ai pas vu le service, mais j’ai des références qui ne le sont pas. »
Des déclarations bien péremptoires, visant entre autres à sauver la face de la Chine, fortement implantée économiquement en Italie, et en Europe, et se posant, depuis le début de la crise du coronavirus en Italie, comme le bienfaiteur des Italiens, avec ses missions de scientifiques et médecins chinois envoyés aider à enrayer l’épidémie sur le sol du Bel Paese.
Aujourd’hui, l’hypothèse moquée que le Covid-19 ait pu être créé dans un laboratoire chinois de Wuhan, abordée par le docteur Dickès dès le 18 mars 2020 sur MPI, n’est plus si farfelue : elle est prise très au sérieux par les Américains et les Britanniques.
Et ce sont la communauté scientifique internationale, relais de la version officielle de la bien-pensance, les média aux ordres et les gouvernements occidentaux qui se sont moqués de cette thèse qui ne font pas très sérieux… Mais sont-ils sérieux, et vrais, un tant soit peu depuis le début de cette « pandémie » ?
Résumé de l’émission :
« A partir de chauves-souris et de souris, des scientifiques chinois créent un supervirus qui s’attaque aux poumons. Ce virus n’est élaboré qu’à des fins scientifiques, mais il existe de nombreuses réserves. »
« Le jeu en vaut-il la chandelle ? »
« C’est une expérience qui inquiète de nombreux scientifiques. »
« Des chercheurs chinois ont greffé une protéine prélevée sur des chauves-souris sur le virus SARS, connu pour déclencher une pneumonie aiguë, lequel a été développé à partir de souris. C’est de cette combinaison qu’est né un supervirus qui pourrait affecter les humains ».
« Bien sûr, ce virus reste confiné dans les laboratoires : il ne sert qu’à des fins scientifiques, mais cela vaut-il la peine de prendre un tel risque juste pour l’examiner ?».
« Aussi vieux que la science, le débat sur les apprentis sorciers remonte au mythe d’Icare et de sa chute, après avoir tenté de s’élever jusqu’au soleil avec des ailes de cire conçues par son père Dédale. Une expérience menée en Chine en est l’illustration moderne. Des chercheurs ont réussi à développer une chimère, un organisme modifié en greffant la protéine de surface d’un coronavirus trouvé dans les chauves-souris de l’espèce plutôt commune, appelée « nez en fer à cheval », sur un virus qui provoque le SARS, une pneumonie aiguë, bien que sous une forme non mortelle chez la souris. Les chercheurs soupçonnaient que la protéine pouvait rendre l’hybride compatible aux humains, et l’expérience l’a confirmé. »
« C’est précisément cette molécule, appelée SHCO-14 qui permet au coronavirus de se fixer à nos cellules respiratoires, déclenchant le syndrome pulmonaire. De plus, selon ces chercheurs, le virus original, et davantage encore sa version modifiée, peut infecter le l’homme directement depuis une chauve-souris, sans passer par une espèce intermédiaire comme la souris. Et c’est précisément cette éventualité qui suscite de nombreuses controverses. Il y a tout juste un an, le gouvernement américain a suspendu le financement de ce programme de recherches visant à rendre les virus plus contagieux, mais ce moratoire n’avait pas interrompu pour autant le travail des Chinois sur le SRAS qui était déjà à un stade avancé et qu’ils considéraient comme maîtrisé. Mais, selon d’autres scientifiques, ce n’est pas le cas : les risques que le virus puisse se transmettre à notre espèce seraient pires que les avantages supposés. D’abord parce que la relation entre risque et bénéfice est difficile à évaluer, ensuite parce que, de nos jours, il est plus prudent de ne pas mettre en circulation des organismes qui peuvent s’échapper ou échapper au contrôle des laboratoires ».
Francesca de Villasmundo
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