Les protestations violentes contre la mort de George Floyd, l’Afro-américain tué à Minneapolis par un policier, durent maintenant depuis sept jours.

Après Minneapolis, des émeutes ont éclaté à travers tout le pays. Deux autres personnes sont décédées à Chicago. Plusieurs blessés ont été signalés par la police, 60 arrêtés. À Saint Louis, la police a signalé que 4 policiers avaient été blessés avec des armes à feu lors des manifestations. New York connait des scènes de vandalisme et de pillages, comme à Dallas, Atlanta, Los Angeles… Guerre civile, ethnique, religieuse, voilà le résultat de la mondialisation et du multiculturalisme. Les cultures se dissolvent puis s’affrontent pour retrouver une identité.

Derrière ces violences, ces émeutes raciales qui ont pour véritable fondement la haine du blanc, se profilent la mouvance Antifa, violents extrémistes de gauche.  N’acceptant pas le résultat démocratique des élections américaines, ils sont polarisés contre Trump et la droite et profitent de la mort de ce multirécidiviste Floyd pour mettre les Etats-Unis à feu et à sang.

En pointant du doigt les auteurs présumés des manifestations qui ont enflammé le pays, le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis incluront des militants d’extrême gauche Antifa parmi les organisations terroristes.

 

Les Antifa contestent les actions qu’ils considèrent comme autoritaires, homophobes, racistes ou xénophobes. Le mouvement n’est pas affilié à d’autres groupes de gauche. Mais ses militants collaborent parfois avec d’autres réseaux locaux qui protestent contre les mêmes problèmes, comme Occupy ou Black Lives Matter.

Les objectifs sont généralement de contrer l’action des groupes considérés comme fascistes, racistes et de droite pour se doter d’une plateforme leur permettant de promouvoir leur point de vue. Ils pensent que le recours à la violence est justifié par le fait que si des groupes fascistes ou racistes sont autorisés à s’organiser librement, cela conduira inévitablement à la violence contre les marginalisés.

En ce qui concerne les origines du mouvement, de nombreuses personnes l’auraient rejoint aux États-Unis après l’élection de Trump en 2016. Le mouvement a gagné en visibilité en 2017. Après une série d’actions. Y compris les affrontements avec les nationalistes blancs à Charlottesville. 

Tandis que la gauche américaine, et des membres du staff de Joe Biden, soutiennent les émeutiers, les conservateurs ont condamné à plusieurs reprises leurs actions en affirmant que les militants du mouvement tentent d’empêcher la libre expression de leur pensée politique.

Les émeutes en cours n’ont plus rien à voir avec la mort de George Floyd, elles sont fomentées pour tenter d’empêcher la réélection de Trump en novembre.  Comme pour prendre au mot Soros qui parlait de “situation révolutionnaire” en janvier 2020…

Face à ces véritables scènes de guerre civile et ethnique à travers tout le pays, Trump s’est prononcé pour le retour de l’ordre et de la loi.  

Dans un discours télévisé, le président des États-Unis avait menacé de faire appel à l’armée si les États ne pouvaient pas rapidement maîtriser les violentes manifestations qui secouent l’Amérique après la mort de George Floyd. Dans son discours à la Maison Blanche, il a déclaré que les gouverneurs doivent établir une « présence policière écrasante ». Et déployer la garde nationale en « nombre suffisant pour dominer les rues » :

« Si une ville ou un État refuse de prendre les mesures nécessaires pour défendre la vie et les biens de leurs résidents, je déploierai l’armée américaine et résoudrai rapidement le problème pour eux. »

Trump a également expliqué que la mort de « George Floyd ne devait pas être arrivée en vain et que ceux qui avaient commis des erreurs devaient payer », mais « je suis le président de la loi et de l’ordre » et « le président – a-t-il souligné à nouveau – a le droit pour défendre son pays et protéger sa nation. Nous ne pouvons pas permettre que des manifestations pacifiques soient manipulées par des anarchistes professionnels et des groupes antifa. »

Francesca de Villasmundo

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