Certes l’homme abattu est noir. Mais le policier qui l’a abattu est noir aussi, et le chef de la police locale est noir, ce qui change largement la perspective de l’information. Car bien évidemment, avec une telle précision, on comprend aisément que la couleur du policier comme de la victime n’ont aucun intérêt à être relevé si ce n’est pour désinformer et en faire un acte raciste ce qui n’est pas le cas. Imaginez que le policier fut blanc et l’homme abattu noir, l’évidence raciste sans contestation possible sous peine de révisionnisme aurait été proclamé. Quant à un homme blanc abattu par un policier noir, personne n’en n’aurait parlé.
Les médias qui font une telle présentation des faits sont racistes et malhonnêtes : peu importe la couleur de l’un ou de l’autre. Il y a un homme qui a été abattu par un policier dans un contexte où les policiers semble avoir la gachette de plus en plus facile dans des Etats où ils ont un quasi droit de tuer. Il s’agit donc d’une problématique sociale et non raciste, n’en déplaise aux médias racistes et maçonniques du système.
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